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TAS : Rejet de la requête à effet suspensif de la FAF et de l’USMA

AB. LAHOUARI

Rien n’est joué ! Il ne faut pas faire dans l’amalgame, à moins que l’on soit un novice en Droit ou que l’on cherche à tromper l’opinion sportive. Le TAS a bel et bien rendu son verdict sur «la requête à effet suspensif» de la Fédération algérienne de football et de l’USM Alger, dans la procé- dure arbitrale d’appel contre la Confédération africaine de football, la Fédération royale marocaine et le club de la Renaissance sportive de Berkane (Maroc). Soit, mais il s’agit d’une première affaire en procédure de référé. La FAF a réagi par un démenti.

Dans une ordonnance datée du 26 avril (dont BOTOLA détient une copie), la prési- dente de la Chambre arbitrale du TAS fait référence à l’article R37 du code de l’arbi- trage en matière de sport, pour rejeter la requête de la FAF et de l’USM Alger. C’est- à-dire, dans ce cas précis, le TAS ne pou- vait suspendre la rencontre entre les deux équipes. Parallèlement, le Tribunal a préci- sé que «les frais relatifs à l’ordonnance seront traités dans la sentence ou tout autre acte, mettant fin à la présente procé- dure». Ainsi, le cabinet Solacy Avocats AARPI (France), représentant la FAF, n’a pas convaincu le jury.

Le démenti de l’actuel gestionnaire de la FAF, Walid Sadi, est une réponse aux médias marocains, notamment la chaîne sportive, Arryadia, experte en propagande et aux réseaux sociaux du Makhzen, qui ont vite fait d’annoncer que le TAS a débouté l’USM Alger et la FAF. Or, il ne s’agit ni plus ni moins d’une manipulation grotesque, parce qu’il est question de deux plaintes distinctes, dont l’une d’elles, selon le locataire de Dely Brahim, porte sur «l’adoption d’un maillot avec un slogan politique. Et l’affaire est toujours en cours». Effectivement.

En attendant le verdict, il n’est pas exclu que la CAF reconnaisse son erreur et que son président, le docteur Patrice Motsepe, sanctionne celui qui l’a commise, en l’oc- currence le Nigérian Samson Adamu. Celui- ci a démontré son incompétence et le cours FIFA master, qu’il a suivi, ne lui a servi à rien. Il a gravement bafoué les textes, réglementant le football africain et mondial, et si jamais, de l’avis des juristes, la balance de la justice penchait du côté de l’instance africaine, cela autoriserait toutes les dérives et diviserait notre continent.

Le docteur Patrice Motsepe le sait et dans ce dilemme, il n’a pas le choix. Son rôle est dans l’union et la justice et non dans l’in- justice. Pour cela, il peut être guidé par cette locution latine : «Errare humanum est, perseverare diabolicum (se tromper est humain, persévérer [dans l’erreur] est diabolique)». Les Algériens connaissent bien son auteur.
AB. LAHOUARI

 

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