Alors que la fédération algérienne de football, tout comme le manager général de l’équipe nationale, Lamine Labdi ne veulent pas communiquer sur son éventuel départ, les médias à la solde des issabistes noircissent le tableau à son encontre. Le coup d’envoi avait été donné par le président de la FAF, Charaf Eddine Amara lors de la CAN où il avait accusé, sans le nommer, le manager général de ne pas avoir annoncé que la pelouse de Japoma était en mauvais état, lors de son séjour pour préparer la venue de l’équipe nationale alors que le stade était interdit aux étrangers et qu’il avait abrité le CHAN 2020, dans les meilleurs conditions.
Pour Charaf Eddine Amara, l’élimination des champions d’Afrique était une occasion d’affaiblir le groupe du sélectionneur Djamel Belmadi avec qui les rapports sont tendus. Les deux hommes ne s’adressant pas la parole depuis plusieurs mois. Ces derniers jours, le dossier de l’équipe nationale aurait changé de mains à El Mouradia et des directives ont été donnés pour que le conflit cesse entre le Président de la FAF et le sélectionneur. Il s’agit maintenant de s’atteler à préparer les éliminatoires du Mondial contre le Cameroun en mars prochain. On croit savoir que le manager général Amine Labdi pourrait tenir une conférence de presse, dans les prochains jours et pointer une série d’anomalies et d’entraves notamment financières qui ont participé au naufrage de Douala. Rappelons que Amine Labdi avait accompagné l’équipe vainqueur de la Coupe arabe en décembre dernier à Doha et qu’aucun grief n’avait été relevé sur sa mission par la FAF !
