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ALG : Une certaine anarchie autour du label « Académie »

AB. LAHOUARI

Il existe une hiérarchie en toute chose depuis que le monde est monde. Mais, il y a toujours eu des personnes qui tentent de l’ignorer pour des intérêts strictement per- sonnels et souvent mercantiles. Il en est ainsi pour le football dans le secteur vital de la formation. Aujourd’hui, on constate que ces personnes sèment la confusion et le trouble dans les esprits. Il assimile une école de formation à un centre de formation et … un centre de formation à une académie, comme si l’on pouvait assimiler une crèche à une école primaire, à un lycée à…. une académie, etc.

Ces personnes suscitent des articles de presse dans les médias qui ne sont ni plus ni moins que des publi-repor- tages sportifs « déguisés », alors que c’est une forme de tromperie de bas de gamme. Or, ce ne sont ni plus ni moins que des lieux de regroupement pour enfants que les APC mettent à leur disposition. Des terrains de jeu par- fois au détriment des clubs de la commune. Ils s’affublent souvent de l’appellation académie, alors qu’ils ne répondent à aucun de ses critères, tels que définis dans le cahier des charges des pays. Ils ne sont guère, malgré leurs multitudes, à la pointe du football mondial. Les exemples ne manquent pas.

Le choix de l’appellation académie n’est pas fortuit par ces personnes. Il renvoie aux parents le rêve de voir leurs enfants rejoindre les footballeurs issus de la seule vraie académie que notre pays possède : celle d’El Ankaoui du Paradou, de Tessala Merdja. Depuis plusieurs années, et jusqu’au jour d’aujourd’hui, malgré les obstacles que l’on dresse sur son chemin, elle est la principale pourvoyeuse des différentes sélections nationales. La dernière preuve étant la présence de 5 académiciens dans l’équipe-type des U-17 lors du tournoi de l’UNAF, organisé dans notre pays, ce mois d’avril.

Bien sûr, l’objectif recherché n’est pas d’interdire ces lieux de regroupement pour des enfants, qui font leur premier pas en s’amusant, quand bien même ce seraient avant tout des affaires commerciales juteuses. Ils sont agréés et bénéficient en majorité d’un bon encadrement et du sou- tien des parents qui ne manquent pas leurs entraîne- ments. L’un d’eux a déclaré à Botola : «Je préfère voir mon fils ou ma fille dans un stade, en payant, plutôt que de les voir dans la rue.» Pour lui, cela importe peu que ce soit des garderies avec des enfants souvent en surnombre sur des terrains exigus. Ils sont heureux et c’est l’essentiel.

AB. LAHOUARI

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