Il y a un peu plus d’une année, le président de la FIFA, Gianni Infantino, était sur le point d’effectuer une visite officielle en Algérie, comme l’a fait tout récemment le patron de la CAF, Patrice Motsepe (ici à droite de la photo en compagnie du Président de la FAF, Djihad Zefizef) que Madame Soleil a qualifié de non-évé- nement. Si un grand officiel du football continental ou mondial ne vient pas, ou empêché de venir, comme l’ont fait les coalisés, sous la conduite d’un ministre de la Jeunesse et des Sports, sans grande envergure, alors on tire à boulets rouges et on crie à l’incompétence de la FAF. On lui colle l’absence de toute diplomatie sportive. Et quand un officiel de l’acabit de Motsepe débarque à Alger et qui, en plus, est à l’honneur d’être reçu par le Président de la République, alors cela devient un non-événement !

Quoi que l’on fasse avec ces ennemis de la réussite, ils sont toujours dans la négation permanente, sauf lorsqu’il s’agit de leur clan qui est resté durant une vingtaine d’années au pouvoir, avec les résultats catastrophiques que l’on connaît. Là, tout ce que leur parrain touche est transformé en or, pour reprendre le commentaire d’un affidé de l’ex-président de la FAF. En mars 2021, les coalisés et Madame Soleil avaient fomenté un complot, visant l’ancien président de la Fédération, Kheïreddine Zetchi, l’accusant de tous les maux, et allant jusqu’à compromettre la visite du premier responsable du football mondial, sous prétexte que ce dernier allait plaider la cause d’un Zetchi menaçant. Leur objectif était de lui barrer le chemin de Dély Brahim, parce qu’il voulait mettre en conformité les statuts de la FAF avec ceux de la FIFA.

Poussant l’ignominie à son paroxysme, Zetchi verra sa candidature, pour un poste de membre du Comité exécutif au sein de la FIFA, sabordée par des mains traîtres, commanditées d’Alger, avant de finir sur le poteau d’exécution, accusé de haute transition pour avoir permis le vote d’une résolution de la CAF au Congrès qui s’est déroulé au Maroc contre les intérêts de la République sahraouie !! Du n’importe quoi. D’ailleurs, les comploteurs de cette époque n’ont pas hésité à actionner une association et son président pour pendre un communiqué, repris sur les Unes de certains canards et sur les plateaux véhéments et malveillants de certaines chaînes TV privées, pour jeter Zetchi en pâture à l’opinion et noircir davantage son dossier auprès des hautes autorités du pays.

Évidemment, Zetchi n’a pas poursuivi son aventure à la tête de la FAF, mais il a reçu les honneurs des champions d’Afrique et des membres des différents staffs de la sélection nationale, ainsi que des membres de l’assemblée générale, lors de l’AGO d’avril 2021. Au final, qu’a-t-on gagné avec la campagne anti-Zetchi et anti-Paradou ? Rien, pour ne pas dire une perte de temps, d’argent et une année de non-gestion sous la présidence d’Amara Charaf-Eddine dont l’incompétence l’a conduit à quitter le siège de Dely Ibrahim par la petite porte. Les coalisés, accrochés à quelques sordides intérêts, n’ont fait que renforcer la politique sportive anti-algérienne du pays voisin et son promoteur Fouzi Lekjaâ. Celui qui a terrassé leur parrain, le fuyard de Franceville, au niveau des instances internationale. Un camouflet qui est loin d’être oublié.

En continuant à faire le procès de celui qui a fait bouger les lignes et mis le football sur les vrais rails, les ennemis de la réussite tentent de montrer leur capacité de nuisance. Il tente de freiner, sinon de ralentir le processus de changement déjà engagé, d’autant que le président fraîchement élu à la FAF, Djahid Zefizef, n’a pas hésité à reprendre le programme laissé par Zetchi, avec l’assentiment des pouvoirs publics. Ce n’est pas suffisant. Il est temps de réagir énergiquement. Un grand ménage s’impose.