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ALG : Les quelques vérités de Djamel Belmadi

AB LAHOUARI

Le discours fleuve du sélectionneur national, Djamel Belmadi, diffusé par la site de la FAF, a le mérite de la clarté et des rapports qu’il a entretenus avec les deux ex-présidents de la FAF, Kheïredinne Zetchi et son éphémère suc- cesseur, Charaf-Eddine Amara, et les autorités du pays. Ainsi, il a tordu le cou aux rumeurs et aux ragots colportés par « 6 ou 7 personnes, très facilement identifiables, qui travaillent pour des projets personnels. Ils sont là pour créer la zizanie, répandre leur haine, des propos qui n’ont jamais porté le moindre brin d’espoir. Ils prêchent le mal, il n’y a que du sombre en eux. » Des personnes que l’on peut associer «aux conspirateurs de l’intérieur et de l’extérieur.»
Djamel Belmadi a découvert très vite les enjeux que véhicule l’équipe natio- nale, un de trois joyaux des Algériens et … la ligne rouge à ne pas franchir en tant que sélectionneur. Il a compris que le choix d’une équipe fédérale n’est pas de sa compétence. C’est un domaine réservé. En revanche, Il a très vite tracé le contour de son territoire « technique». Aussi a-t-il basé ses rapports avec les responsables du football algérien sur le respect, tout en précisant qu’avec Dély Brahim et notamment avec Charaf-Eddine Amara « il n’y avait pas une divergence mais un écart de connaissance peut-être de compétence sur l’aspect footballistique pur donc un peu moins d’échanges sur l’aspect footballistique.»
Le sélectionneur national n’a pas caché sa sympathie pour l’ex-président de la FAF, Zetchi Kheïreddine, avec qui, il a remporté la CAN 2019. Il a poussé la comparaison avec son successeur, toutefois, il a écarté toute idée de tenir le rôle de «faiseur de roi ». « Si on veut comparer ma relation avec le pré- sident, celui que j’avais avant, Kheïreddine Zetchi, je dirai d’abord que ce dernier est issu du football, pas besoin d’expliquer son itinéraire (…) Ceux qui disent encore, et on n’est jamais plus sourd que lorsqu’on refuse d’entendre, que je n’ai pas obtenu satisfaction sur le fait de garder Zetchi, il aurait fallu encore que je demande quelque chose pour ne pas obtenir satisfaction. Je n’ai jamais demandé, je l’ai dit devant tout le monde et je l’ai dit en privé devant le Président de la République.» Dont acte et bon vent au fils de Aïn Tédelés.
AB LAHOUARI

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