Après la fermeture de la belle page en or des Jeux Méditerranéens d’Oran, l’actualité sportive tourne autour de la participation de la JS Kabylie à la Ligue africaine des clubs champions (LDC). Une dette de 8,4 milliards planait, telle une épée de Damoclès sur la participation des Canaris, malgré une forte pression médiatique. Le MJS et la FAF ont pris les devants et auraient saisi la CAF pour accorder au club de Tizi-Ouzou un délai qui lui a été accordé. Quatre jours, pas un de plus, lui ont été donnés par l’instance du Caire, pour se procurer cette somme. Soit à la date limite du 15 juillet. Une course contre la montre a été lancé et le salut est venu du tout nouveau président de la FAF, Djahid Zefizef, qui aurait, selon plusieurs sources, sorti le chéquier de la FAF pour permettre à la JS Kabylie de représenter l’Algérie aux côtés du CR Belouizdad (Madar), de la JS Saoura (Enafor) et de l’USM Alger (Serport)

Cependant, il y a lieu de se demander quelle sera la suite pour le JS Kabylie ? Comment la direction va-t-elle gérer, par la suite, cette compétition ? Avec quel argent va-t-elle payer le chapitre HTR (hébergement- Restauration et Transport) lors de ses déplacements dans ce vaste continent qui est le nôtre ? Bien sûr, les réponses ne manquent pas, dont celle qui consiste à dire que les clubs, comme le MC Alger, le CS Constantine, la JS Saoura ou encore l’USM Alger, propriétés de Sociétés nationales, n’auront jamais un tel problème. Ce qui est vrai. Et l’on se retrouvera avec des débats sans fin.

Une nouvelle Fédération, avec à sa tête Djahid Zefizef, a été installée. Elle pourrait avancer des idées nouvelles ou venues d’ailleurs, avec l’aide de la Ligue professionnelle, pour mettre un terme définitivement à des situations, comme celle de la JS Kabylie. Elle pourrait tout simple- ment, par exemple, décider que tout club qualifié pour les compétitions continentales devrait posséder les garanties financières nécessaires pour les disputer sans que l’opinion sportive responsable ne s’en émeuve. Dans le cas contraire, il sera remplacé. Quoi de plus normal dans un professionnalisme normal.

Ainsi, il y aura moins d’épines dans les pieds des clubs qui ne pourront pas toujours contourner la réglementation internationale ou encore faire pression sur les autorités. Et nos institutions n’auront pas à mettre la main à la poche et à quémander des arrangements qui ne servent nullement le football national.

AB. LAHOUARI

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Quelle que soit l’issue finale de cette affaire de la JS Kabylie en LDC, la participation des clubs en compétitions continentales devrait être posée sur la table. Une réflexion s’impose pour la saison prochaine. – RS