
Alors que le dossier Boulbina n’est toujours pas clos, le sélectionneur national, Vladimir Petković, est appelé à gérer un autre cas.
Dans l’ombre des cadres de l’équipe nationale, une nouvelle génération frappe avec insistance à la porte. À seulement 19 ans, Amine Chiakha (FC Copenhague) et Ibrahim Maza (Bayer Leverkusen) incarnent cette classe-biberon des Verts, pleine de promesses et d’ambitions. Réunis actuellement au Centre technique national de Sidi Moussa, les deux jeunes talents algériens espèrent un signe fort de la part du sélectionneur Vladimir Petković, à l’occasion des matchs amicaux contre le Rwanda (5 juin à Constantine) et la Suède (10 juin à Stockholm).
Chiakha a brillé cette saison avec Copenhague, remportant le doublé coupe-championnat au Danemark, inscrivant 7 buts en 29 matchs et signant sa montée en puissance dans l’élite européenne. Maza, de son côté, a confirmé tous les espoirs placés en lui en signant récemment avec le Bayer Leverkusen, champion de Bundesliga. Formé au Hertha Berlin, il est considéré comme l’un des meilleurs espoirs du football germanique d’origine algérienne. Amoura, l’exemple à prendre Les deux jeunes joueurs ne cachent pas leurs intentions : ils veulent plus de temps de jeu avec les Verts.
Conscients de la concurrence et du poids des cadres dans le groupe, ils se disent néanmoins prêts à relever le défi. «Je me sens bien, j’ai gagné en confiance cette saison. C’est ma troisième convocation et je veux en profiter au maximum», affirme Chiakha. Quant à Maza, il ambitionne de briller dès ces deux matchs amicaux, tout en restant lucide : «Ce n’est pas facile de s’imposer, mais on espère avoir plus de minutes». Avec l’Algérie en tête de son groupe des éliminatoires du Mondial 2026, l’intégration progressive de cette nouvelle génération semble inévitable. L’objectif est clair : préparer la CAN 2025 et poser les fondations d’un groupe renouvelé pour les grands rendez-vous à venir. Les exemples comme celui de Amoura, aujourd’hui incontournable, inspirent les plus jeunes. Pour Chiakha et Maza, l’heure semble proche.
DJAMEL O.