
Sous le titre « Kaïs Yaâkoubi, remercié par le CS Constantine : L’arroseur, arrosé ! » de notre confrère de La presse, Walid Nalouti donne sa version toute tunisienne et ô combien significative du comportement de l’entraîneur dans cette affaire inédite.
« (…) Après avoir donné son accord mardi aux dirigeants de l’Olympique de Béja pour prendre en main les destinées de l’équipe première en prévision de la saison prochaine, Yaâkoubi, qui devait prendre officiellement ses fonctions à Béja à la mi-août, a déposé ses valises à Ham- mam-Bourguiba où il a rejoint le CS Constantine en stage là-bas, jeudi, soit 48 heures après avoir donné son accord définitif à l’OB. (…)
« (…) A peine 24 heures après sa nomination à la tête du CS Constantine, Kaïs Yaâkoubi était contraint de quitter ses fonctions. Aussitôt arrivé, aussitôt débarqué et pour cause :les joueurs de la formation algérienne auraient refusé de s’entraîner sous sa conduite. Des joueurs qui, selon cer- tains échos en provenance du lieu de stage de la forma- tion algérienne, semblent être attachés à leur ancien entraîneur, Kheïreddine Madoui. Quel que soit le motif qui a poussé les responsables du CS Constantine à se séparer de Kaïs Yaâkoubi, l’arroseur a été arrosé. Une leçon de la vie que Yaâkoubi devra retenir. Tel est pris qui croyait prendre. »