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CM : Hassan Al-Dhawadi : «Le Qatar ne s’arrêtera pas après le Mondial»

NAZIM. B

L’émission « L’histoire se poursuit » a accueilli Hassan Al-Dhawadi, secrétaire général du Comité suprême pour la livraison et l’héritage pour discuter d’un certain nombre de défis auxquels est confronté le projet arabe, terre d’accueil de la Coupe du monde dans trois jours.
Al-Dhawadi a révélé, dans son intervention, que l’équipe de travail qatarie, qui avait établi le dossier de candidature du Qatar pour accueillir la Coupe du monde 2022 était méconnu. Cela avait, même, provoqué des moqueries de la part de la communauté internationale du football. Cette dernière ne l’avait pas prise au sérieux, croyant que le Qatar voulait soumettre un dossier pour le plaisir de le faire. Pour la communauté internationale du football, l’idée d’accueillir du plus grand événement sportif par un pays arabe le était un pur fantasme et impossible à réaliser. Al-Dhawadi a souligné que le dossier avait, dès le départ, un cachet arabe principalement, puis du Moyen-Orient et du Qatar. L’une des premières visites de l’équipe de travail au mois d’avril 2010 était à Beyrouth pour présenter le dossier aux ministres des sports arabes afin de promouvoir le concept qu’il est temps que le monde arabe soit présent pour accueillir les grands événements internationaux.

L’Afrique avait également subi des critiques avant le Mondial 2010

Al-Thawadi a raconté comment son discours à l’Union africaine a été un tournant alors que l’Afrique du Sud se préparait pour accueillir la Coupe du monde, et comment le continent africain avait subi les critiques avant d’accueillir la Coupe du monde. A ce moment-là, la communauté internationale du football a commencé à prendre conscience du sérieux de l’équipe qatarie et de sa capacité à rivaliser avec un vrai projet. Dans le contexte des défis auxquels est confronté le dossier, le Secrétaire général a évoqué les questions techniques, y compris la référence à la superficie du Qatar en tant que pays, et comment, malgré son apparence négative, il a renforcé la force du dossier en le présentant comme un facteur positif puisque cela réduit le temps de déplacement des équipes participantes. La situation géographique du pays permet de regarder un grand nombre de matches à un grand nombre de supporters.

Le Qatar a surmonté le cliché des occidentaux sur les Arabes

Dans sa réponse à propos du décalage de la compétition à la saison d’hiver et aux critiques qui lui ont été adressées, Al-Dhawadi a attribué cela au fait qu’il s’agissait d’une décision du monde international du football, et non pas du Qatar. Le pays avait montré sa volonté technologique d’organiser la compétition même en été. Cependant, les instances internationales concernées ont opté pour l’hiver. Al-Dhawadi a parlé du stéréotype implanté dans l’esprit des peuples du monde occidental sur les Arabes, considérés comme non-civilisés, dont la seule chose positive est l’argent. La société occidentale s’est rendue compte que le Qatar a gagné l’honneur d’organiser cette Coupe du monde après une compétition honorable et pas comme un cadeau. Il a également souligné que les appels au boycott et les campagnes d’incitation à l’étranger contre le Qatar sont à l’origine des politiques qui utilisent la Coupe du monde au Qatar comme prétexte pour dissimuler leurs problèmes internes.

Qatar Vision 2030 pour développer le pays et ses infrastructures

En réponse à une question sur les dépenses de 200 milliards de dollars, selon le journal britannique, The Sun, pour le tournoi, Al-Thawadi a expliqué que le chiffre n’est pas exact. Ces dépenses concernent tous les projets d’infrastructures et leur développement pour l’État du Qatar et n’ont pas été construites uniquement pour la Coupe du monde. Le comité veut tirer le meilleur du tournoi, et que l’organisation de la Coupe du monde par le Qatar a incité la réalisation des projets et des plans Qatar Vision 2030 pour développer le pays et ses infrastructures. Le principe de l’héritage dans la construction de stades était présent, car les résidents des quartiers adjacents aux stades ont été contactés pour connaître leurs besoins afin d’y répondre à travers la construction des stades et de leurs aménagements.

Les Palestiniens seront chez eux

Et sur la présence des supporters palestiniens et leur permettre d’être présentes dans les stades et si brandir des slogans à dimension politique pourrait constituer une gêne, Al-Dhawadi a répondu : «Bien que la responsabilité de tout ce qui se passe sur le stade relève de l’entière responsabilité de la FIFA conformément aux lois et législations en vigueur au niveau international, la présence du public palestinien sur les terres qataris pour participer à cet événement mondial avec son caractère arabe est un motif de joie. Le Qatar a tenu à la nécessité de sa présence. Le public palestinien est avec le reste du monde arabe».

Le peuple arabe est bien plus grand que «les mille et une nuits»

Au niveau de la sécurité, Al-Dhawadi a souligné que depuis 2013, un comité de sécurité a été formé, sous la direction du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur. Il comprend toutes les agences et autorités de sécurité. Depuis, les préparatifs des plans de sécurité ont commencé. Des équipes de sécurité, basées aujourd’hui au Qatar, en plus de l’utilisation d’une expertise mondiale et de la fourniture de plans cyber qui sont considérés comme l’un des meilleurs systèmes mondiaux. Le Secrétaire général a souligné que la Coupe du monde de Qatar 2022 ne sera pas la dernière étape dans les réalisations du Qatar. Le Qatar va encore offrir au monde d’autres projets et il a envoyé un message aux peuples arabes que le tournoi est le leur et que le stéréotype implanté dans la mentalité occidentale est que le peuple arabe est bien plus grand que «les mille et une nuits».

Nazim B.

 

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