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CAN : Le désespoir des Rabat-Joies devant la victoire

LAFORDASSE

La double confrontation contre le Niger sur la route du rendez-vous continental prévu en Côte d’Ivoire en janvier 2024 (édition 2023) a apporté comme d’habitude son lot d’enseignements à tous les niveaux. Si pour le volet technique, le sélectionneur national Djamel Belmadi est sorti satisfait après avoir décroché la qualification et apprécié le rendement des nouveaux, ainsi que le com- portement de son équipe même en changeant la composante à chaque fois, deux tâches noires viennent assombrir le tableau presque idyllique.

D’abord, cet arbitrage encore une fois scandaleux lors du match retour où le trio emmené par le Malien Boubou Traoré a volé deux buts pour les Verts. Evidemment, en absence de la VAR, l’arbitrage a été vicelard pour ne pas dire autre chose, privant l’équipe nationale de deux buts, le premier sur une position d’hors-jeu que seul son assistant a vu, et le second pour une faute imaginaire sur le gardien nigérien qui a lâché le ballon dans les pieds de Chaïbi.

A trois à zéro, les choses auraient sonné autrement et la problématique de l’arbi- trage ne serait pas reposé de nouveau avec acuité et inquiétude. L’Algérie, toujours traumatisée par l’épisode Gassama qui a disparu depuis sa fameuse sortie il y a une année jour pour jour (le 29 mars 2022), n’est pas prête à vivre d’autres saisons avec des Gassama bis. La fédération algérienne de football est dans bon droit de monter au créneau et taper de nouveau sur la table de la commission d’arbitrage de la CAF pour que cessent ce genre de situation préjudiciable au football et à son image en Afrique.

L’autre tâche noire, est cette haine affichée aujourd’hui par certains cercles agissant désormais à visage découvert à l’encontre de la sélection nationale et de son coach Djamel Belmadi. Au moment où des milliers de supporters, venus de tous les coins d’Algérie, rompaient le jeûne sur le parking du stade Nelson Mandela le premier jour du Ramadhan ou bien d’autres qui se sont dé- placés au stade de Radès à Tunis le faisaient à même les tribunes, d’autres bien installés chez autour de boureks et autre kalbelouz, priaient pour que la sélection …. perde afin de dézinguer Belmadi !

Des pseudos consultants et des journaleux qui ont fait de ce noble métier une profession honteuse, font tout pour noircir le tableau jurant sur tous les toits qu’ils n’arrêteront pas leur guerre contre le sélectionneur national, jusqu’à son départ. Accusé de tous les maux : irrespectueux envers la presse, responsable d’avoir fermé le stade Mandela et le CTN de Sidi Moussa, recruté Bensetiti, et bien d’autres méfaits, Belmadi est la cible d’attaques incessantes des coalisés, même quand il gagne ! Belmadi dérange apparemment plus d’un et devient ainsi la cible de ceux à qui veulent sa peau. Est-ce normal tout cela ? Et il suffit de peu pour que ce cirque s’arrête.
– LAFORDASSE

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