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ALG : Un président de la FAF en dépression et un BF au combat (AB. Lahouari)

AB. Lahouari

Une nouvelle affaire qui a fait les choux gras des médias de la place et des nostalgiques. Les membres du Bureau fédéral, qui accusent à l’unanimité le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara, de les avoir censurés lors de la lecture du procèsverbal pour approbation, exigent des explications. Le président, qui manque de self-control, refuse de se justifier et quitte la réunion. Est-ce une provocation ou bien voulait-il prouver, une nouvelle fois, qu’il dirige seul la maison de Dely Brahim ?

A l’origine de cet énième incident, la décision du BF de mettre fin aux fonctions de la directrice des Finances et de la comptabilité qui n’a pas été mentionnée dans le PV. Pourtant, elle a été votée à l’unanimité tant les griefs portés contre elle sont nombreux, notamment celui d’outrepasser ses prérogatives, comme par exemple diriger la délégation algérienne lors des voyages à l’étranger. « L’organe stratégique » reproche au président, souvent absent, de lui avoir donné les clés de la
FAF parce qu’il était incapable de maîtriser les dossiers et les affaires courantes.

A l’évidence, le BF est dans son rôle. Il n’est plus un organe qui, durant une vingtaine d’années, subissait les ordres d’un potentat qu’un certain cercle nostalgique veut voir revenir. L’arrivée de Zetchi Kheïreddine à la tête du football national a changé la donne. Une démocratie participative a été instaurée au sein de toutes les structures, et le football a repris sa place dans les débats. Il n’était plus question de construction d’un hôtel dont les bénéficiaires auraient été les « amis » d’un escroc du Club des Pins, mais d’académies pour nos enfants, afin de garantir le développement du football à l’avenir. Bref, il appartient à ceux qui ont désigné cette FAF de trouver «la solution finale».

AB. LAHOUARI

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