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ALG : Nouvelle fleur électorale de la FIFA à la FAF

YANIS B

Dans un «Zoom» intitulé «La FIFA validera-t-elle la prochaine élection ?», Botola s’interrogeait dans son édition d’hier, dimanche 17 avril 2022, sur la position de la FIFA vis-à-vis de la prochaine élection à la FAF. L’année dernière déjà, l’instance mondiale, après une série de lettres d’avertissement quant à la nécessité de mettre en conformité les statuts de la FAF avec ceux de la FIFA avant l’élection d’un nouveau bureau, reculait d’un pas et accordait un sursis, après s’être assurée que le départ de Kheïreddine Zetchi était motivé par de strictes considérations personnelles.

Elle a fait savoir par la suite qu’elle ne validerait l’élec- tion de Charaf-Eddine Amara qu’après épuisement des délais de recours, tout en précisant qu’il s’agissait de la dernière élection sous le régime des statuts actuels. Un an après, la FIFA a de nouveau mis de l’eau dans sa li- monade et autorisait une nouvelle fois la FAF à tenir des élections avec des statuts inadéquats.

Selon une source fédérale qui a requis l’anonymat, «la FIFA estime que la priorité est de mettre de l’ordre à la Fédération». La mise en conformité des statuts, annon- cée comme la priorité des priorités par Charaf-Eddine Amara, est toujours en souffrance. Un manquement qui, en d’autres circonstances, aurait pu coûter cher à la FAF, mais Zurich n’est pas d’humeur à se fâcher avec ses membres à la veille d’une année électorale, où Gianni Infantino brigue déjà le soutien de tous (voir papier élections FIFA, l’administration se met en branle) pour un troisième mandat.
– YANIS B

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