. ALG : L’organisation de la Coupe arabe, un gouffre financier | Foot Afrique
Les infosMonde arabe

ALG : L’organisation de la Coupe arabe, un gouffre financier

LAFORDASSE

On l’avait dit ! L’organisation de la Coupe arabe U17 (23 août au 7 septembre 2022), remportée par les protégés de Arezki Remmane, face au Maroc, jeudi dernier, est loin de constituer une bonne affaire financière. Et les dernières sanctions prononcées par l’Union Arabe de Football Association (UAFA) sont venues aggraver une addition déjà bien salée pour la Fédération algérienne de football (FAF). Selon des sources proches de l’instance de Dely Ibrahim, la FAF devrait décaisser près de 5 milliards de centimes. Le plus gros de la facture est constitué des frais de prise en charge et d’hébergement des délégations (15). Comme annoncé à la fin du mois écoulé, la FAF n’a même pas pu compter sur sa division marketing, dirigée Mehdi Zentar (payé à prix d’or), pour atténuer la somme globale, puisqu’aucun partenaire n’est venu soulager les finances de la FAF. Un responsable fédéral nous expliquait déjà que la division du marketing n’a même pas été capable de trouver « une bouteille d’eau » pour ce tournoi.

Une affirmation qui s’est confirmée tout au long du tournoi, seuls les partenaires de l’UAFA étaient présents durant la compétition. Mieux, la Fédération algérienne de football (FAF), dans un élan de générosité sans précédent, avait même cédé les très juteux droits médias de la compétition et ne pouvait même pas compter sur d’évenuels retombées liées à la retransmission télé. Selon nos informations, ce n’est que deux semaines avant le coup d’envoi que le secrétariat général de la FAF s’est réveillé pour constater les dégâts. Si le sacre des jeunes fennecs n’a, certes, pas de prix sur le plan sportif et individuel, il représente aujourd’hui, avec les amendes infligées par la Commission de discipline (145 000 dollars) de l’UAFA, un gouffre que la FAF va devoir colmater sur ses fonds propres. A moins que, comme le demande le grand public sur les réseaux sociaux, Mohamed Raouraoua, qui a déserté Oran, comme il l’avait fait au Caire en 2019, n’intervienne pour revoir les sanctions financières à la baisse. Une chimère, encore une…

LAFORDASSE

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité