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ALG : L’expérimenté, le rusé et le prête-nom

Djamel Ouaglal

Hier à 16 heures, c’était le dernier délai pour les trois candidats (ndlr – plutôt quatre en dernière minute) afin de déposer leurs dossiers. Trois hommes vont entamer leur campagne dans le but de remplacer Djahid Zefizef, démissionnaire en juillet dernier, à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF). (en longueur à gauche de notre photo, Ighil en largeur Medouar et Walid Sadi)

Il faut dire que ce sont trois visages familiers du football algérien, qui ont postulé pour terminer le mandat olympique. Il s’agit de Meziane Ali Ighil et Abdelkrim Medouar, deux per- sonnalités bien connues dans l’entourage footballistique en Algérie, et Walid Sadi, qui a connu «son heure de gloire» lors du passage de l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Le premier à remettre ses «papiers» n’est autre que l’ex-international, un ancien directeur technique national (DTN-FAF), un ex-sélectionneur national et DTN/FAF, mais aussi un ancien président de club, le NA Husseïn-Dey en l’occurrence. Selon des informations, on retrouve dans la liste de Meziane Ighil, les représentants de certains clubs, comme le MC Alger et le CS Constantine, mais aussi de l’emblématique Mohamed Maouche, membre de l’équipe du FLN et ancien membre du Bureau fédéral.

Ighil bénéficie également d’un soutien de taille, celui de l’Amicale des anciens joueurs internationaux, présidée par Ali Fergani. Cette dernière affiche son adhésion au projet. Ighil a été suivi dans le dépôt des dossiers par Walid Sadi, disparu des radars depuis 2017, faut-il le souligner. Cependant, il a eu quelques rares apparitions à l’approche des élections de l’instance faîtière du football national où son nom a toujours été lié à celui Raouraoua, à chaque fois que ce dernier voulait faire son retour sur la pointe des pieds. D’ailleurs, on parle de Sadi comme «prête-nom» de celui qui a du mal à digérer sa façon de quitter la FAF après avoir «régné» en maître pendant presque deux décennies. Sadi reste tout de même le moins expérimenté, mais aura le soutien du clan Raouraoua et ses relais médiatiques bien connus.

Reste à savoir si cela est suffisant pour convaincre et retrouver le temple de Dely Ibrahim. Concernant le troisième candidat, il n’est autre que le président de la LFP, Abdelkrim Medouar. Il faut dire que ce dernier ne s’est pas fait que des amis lors de son passage à la Ligue. Une donne qui risque de le fragiliser dans sa conquête pour la présidence de la FAF, lui qui a affirmé avec beaucoup d’optimisme qu’il se présente aux élections de la FAF en potentiel vainqueur. En attendant de passer aux épreuves des urnes, les trois hommes vont devoir voir leurs dossiers passer au peigne fin au niveau de la Commission électorale de l’AG élective de la FAF pour les valider ou les rejeter, conformément aux critères d’éligibilité. Cette Commission va rendre son verdict dans deux jours.

C’est à partir de là que les trois hommes (éventuellement) vont pouvoir lancer leur campagne en prévision de l’AG élec- tive, prévue le 21 septembre prochain.

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