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ALG : Le Comex de la CAF n’est pas le paradis non plus !

LAFORDASSE

Cette fois-ci devrait être la bonne pour le dépôt des dossiers de candidature pour l’assemblée générale élective de la Fédération algérienne de football, après le report, décidé la veille, de la première date, le 13 août dernier. A ce jour, personne ne connaît les vraies raisons de ce report inter- venu dans le temps additionnel, même si certaines sources indiquent que c’est du ministère de la Jeunesse et des Sports que la décision est parvenue au secrétaire géné- ral de la FAF, qui se trouvait à ce moment-là en Arabie Saoudite pour les travaux de l’as- semblée générale de l’UAFA.
Mais, en quinze jours, que s’est-il vraiment passé ? Est-ce que de nouveaux candidats se sont manifestés ? Est-ce que ceux dont les noms ont circulé, ont changé de posture ? Toujours est-il que cette période a été mise à contribution par certains afin de compléter leurs dossiers et voir peaufiner leurs choix avant le grand saut de ce dimanche où la commission électorale, pré- sidée par Ali Malek, entame sa mission. Et à défaut d’un vrai débat sur ce qui reste de ce mandat 2021-2024, soit 16 mois, l’opinion footballistique a eu, malheureusement, droit à une deuxième campagne de désinformation indigeste et propagandiste.
La meute est sortie du bois pour un dernier baroud mouillé pour louer le grand retour de l’ex-gestionnaire de la FAF, Mohamed Raouraoua III, remettant, curieusement, au placard l’autre supposé candidat … Walid Sadi ! Mais voilà que cette campagne, orchestrée par les mêmes sbires de l’ancien régime de la Issaba du football algérien, à leur tête l’aboyeur de Doha, a soufflé le chaud et le froid et redoublé de déclarations et de contre-déclarations. Un jour, Raouraoua est de retour, un autre non, avec au passage de l’intox sur de prétendus sou- tiens ‘’d’en haut’’.
Et comme le gars a un avis sur tout, il est tombé tout droit dans son propre piège, essuyant une vague de sévères critiques sur les réseaux sociaux, lorsqu’il a évoqué le BRICS et le fait que l’Algérie ne soit pas invitée à rejoindre ce groupe claironnant : «Le BRICS n’est pas le paradis !» Ce qui a fait dire à certains : «Et le Comex de la CAF, c’est le paradis ?» En réponse à la sale campagne menée par la même bande, lorsque Djahid Zefizef n’avait pu décrocher que quinze voix pour espérer faire partie de cette entité. Le hurleur de Doha tout comme Madame Soleil ont tenté d’ignorer l’héritage catastrophique dont ils ont été les chantres durant trois mandats jusqu’en 2017.
Plus encore, ils ont fait l’impasse sur la présence de leur parrain au sein de ce même Comex qu’il quitta par la petite porte, humilié par le Marocain Fouzi Lekjaâ, à Addis- Abeba, en 2017. Il n’a rien ramené de vrai- ment concret pour le football algérien : ni l’organisation d’une compétition majeure comme la CAF, puisqu’il a été défait, la même année 2017 au profit du Gabon, ni encore moins un titre. Pire que ça, durant sa présence dans les couloirs du siège de la CAF au Caire, il empêcha les clubs algériens de disputer les Coupes africaines, comme ce fut le cas pour l’Entente de Sétif qui, heureusement, avait défié le maître absolu de l’époque pour aller gagner son deuxième titre continental, en 2014 !
Le ridicule ne tuant pas, durant cette même période, le CS Constantine aligna deux équipes, l’une en Coupe d’Afrique et l’autre en … championnat ! C’est dire les faits d’armes de celui qu’on continue de présenter aujourd’hui comme étant le sauveur du football algérien, mais qui, au fond, n’a même pas réussi à transformer le Comex en un petit coin de paradis pour notre sport-roi. L’Histoire du football algérien a encore une longue mémoire. Elle n’oubliera jamais !
LAFORDASSE

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