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ALG : Le trublion Bahloul, cible privilégiée des revanchards

AB. LAHOUARI

Le coup d’envoi de la campagne anti-Bu- reau fédéral par le résidu des revanchards et des fossoyeurs a commencé, relayé par des rédactions sportives de la place qui font dans la désinformation et la mani- pulation. Leur cible privilégiée n’est autre que Amar Bahloul- ex-vice-président de Charaf-Eddine Amara – qu’il désigne comme l’instigateur et chef de file de la majorité de ses collègues, contre le retour aux affaires du locataire de Dely Brahim, en attendant l’assemblée générale Elec- tive qu’il serait bon de l’organiser dans les plus brefs délais.

Or, ce sont des accusations gratuites. Ce qui est reproché à ce fils d’El Tarf, ancien syndicaliste, c’est son appartenance à cette catégorie de dirigeants qui sont au service du seul sport et non des réseaux liés à la finance. On tente de lui faire payer, entre autres, le putsch raté contre Zetchi à Constantine, et l’échec de la construction de l’hôtel par les Mohamed Raouraoua, Mahfoud Kerbadj, Walid Sadi soutenus alors par les oligarques. Excellent débat- teur dans les émissions télévisuelles, il s’est tenu toujours loin du microcosme et dérange par ses connaissances et son franc-parler. Mais, cette fois-ci, il n’est pas le seul à dénoncer un « fait du prince ».

L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et membre du Bureau fédéral, Mouldi Aissaoui, dans un entretien accordé au quotidien Echourouk, tout comme Rachid Gasmi ou Hakim Meddane et les autres, représentant la majorité, se sont alignés sur la ligne strict du respect des textes. Aussi, soutiennent-ils, le président intérimaire de la FAF, Mohamed Maouche, dont on ne peut que louer la sagesse. Ceux qui l’ont connu en 1982, à la suite du limogeage du triumvi- rat (Rogog – Maouche – Saadane), malgré la qualification au Mondial ne peuvent qu’apprécier la droiture de l’homme et son engagement total vis-à-vis du football national.

Toutefois, il serait temps que le MJS sort de son silence « discret ». Il faut dire qu’il est alarmant. Va-t-il sacrifier les membres Bureau fédéral en l’associant à l’échec et à la démission de Charaf-Eddine Amara ? Ce serait grotesque et humiliant pour eux et pour toute la famille du football. La vox po- puli a déjà tranché. L’ex-président de la FAF a dirigé seul la maison de Dely Brahim, il doit assumer seul, sinon avec ses Conseillers. Il est impensable de mettre treize membres qui représentent une somme considérable d’années de gestion de la balle ronde avec une personne qui l’a découverte depuis une année. Ce serait une purge d’un autre temps. Ce serait indécent.

AB. LAHOUARI

 

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