Le Secrétaire général de la Fédération algérienne de football (FAF), Mounir Debichi, se retrouve dans une situation des plus inconfortables à la suite des démissions en cascades des membres du Bureau fédéral et le départ acté de Charaf Eddine Amara. Il est le seul maître à bord de l’administration, mais à la suite d’éclairages accordés à BOTOLA, il semble ne pas maîtriser la situation. En effet, si le responsable de l’administration de la FAF précise être le garant de la stricte appli- cation de la réglementation, il ne veut pas admettre dans les faits, la dissolution du Bureau Fédéral qui n’a pas tenu sa réunion statutaire du mois de mai. Ce qui démontre une vacance de cette structure.
Le SG considère que la dissolution du BF n’existe pas dans les textes, et donc, il lui appartient de « défendre son bilan devant l’assemblée générale » et cela quel que soit le nombre qui le compose 4 sur 13.Cette posture est le cheval de bataille du gestionnaire -démissionnaire, Charaf Eddine Amara qui cherche vaille que vaille à présenter son bilan moral et financier afin d’obtenir son quitus. Il sait qu’il y va de son avenir dans le Mouvement Sportif National, après avoir perdu sa place au sein du Bureau Exécutif du COA pour ne pas avoir respecté les règles de cette ins- titution. Doit-on conclure Mounir Debichi lui apporte son soutien ? Ou bien est-il incapable de gérer la situation actuelle de la FAF ?
Un ancien responsable de la FIFA en poste à Zurich, a déclaré en «OFF» à BOTOLA : « la Fédération Algérienne est devenue une fédération à problème. Au vu des blocages en cours, il est nécessaire que l’assemblée générale prenne ses responsabilités et installe un Comité de normalisation interne, chargé de préparer l’assemblée ordinaire ». Une idée parmi tant d’autres …
– NAZIM BESSOL