Djahid Zefizef, s’est rendu, à Sidi Bel-Abbès, pour la réouverture de l’académie lancée, en février 2020, par celui qui était aux commandes du football algérien et fondateur de la première et seule académie privée du pays, Kheïreddine Zetchi. Un Centre propriété du ministère de la Jeunesse et des Sports que l’ancienne Fédération avait demandé et obtenu l’exploitation tout comme celui de Khemis Miliana, en attendant la fin des travaux des Centres qu’elle projetait de construire (El Taref, Tlemcen, Saïda et Biskra…). L’arrivée de Charaf-Eddine Amara, à la tête de la Fédération et sa gestion financière catastrophique, avait mis en péril l’avenir de l’académie de Sid Bel-Abbès. Un Centre qui, en deux années de fonctionnement (dont la dernière dans la difficulté), a donné un titre arabe aux U17, au mois d’août dernier, à Oran.

Pourtant, malgré les récentes assurances de la FAF et du directeur technique national par intérim, Toufik Korichi, l’académie avait été mise en veille, les techniciens et le personnel ensei- gnants libérés. Plus encore, les fournisseurs attendent toujours d’être régularisés et la vision de la nouvelle Fédération (peut- être mal conseillée) n’allait pas dans le bon sens ou dans l’inté- rêt des enfants sous contrat portant jusqu’en 2024. L’énergique intervention de la tutelle, le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui a décidé de prendre en charge cette académie, per- met aujourd’hui aux enfants de retrouver les vertes pelouses et les bancs de l’école, après le sit-in des parents devant la FAF, le mois dernier. Le MJS a aussi diligenté une enquête pour situer les responsabilités, puisque les académiciens n’ont pas eu de rentrée scolaire comme les enfants de leur âge. La résistance aux défaitistes a payé. Que d’autres académies fleurissent… !
– NAZIM BESSOL