
Le limogeage du Directeur Technique National, Ameur Chafik est un non-événement. Le président de la Fédération Algérienne de Football, Charaf-Eddine Amara, continue sa «dézetchinisation», imposée par un certain cercle en appliquant une politique du « feuilletage de la marguerite», pour placer leurs amis ou leurs soumis. Ainsi, après le manager Amine Labdi, il a désigné Taoufik Korichi en tant qu’intérimaire, en attendant de lancer un avis d’appel pour faire avaler la pilule à la vox populi.
Charaf-Eddine Amara a fait payer cash à Ameur Chafik, dont la compétence a dépassé nos frontières, notamment au niveau des instances internationales, la déclaration de son adjoint, Abdelkrim Benaouda, à propos de la participation de la sélection nationale au Jeux Méditerranéens. Ce dernier a eu le courage de tirer la sonnette d’alarme, en déclarant qu’il ne fallait pas s’attendre à grand-chose devant l’arrêt des différents championnats de jeunes catégories. A croire que l’on est revenu à la fameuse histoire de la météo, où on avait supprimé «mer agitée» pour la remplacer par «mer calme», lors d’un grand événement.
Taoufik Korichi a déjà servi le président de la FAF lorsque ce dernier était à la tête du CR Belouizdad. Il a été officiellement nommé, dimanche 13 février, lors de la réunion du Bureau fédéral de la FAF. Mais la question qui se pose également est économique. A combien reviennent les indemnités de licenciement ? Le MJS et le Bureau fédéral ne devraient-ils pas se pencher sérieusement sur cette interrogation à la suite des départs entre autres de Saad, Labdi, Ameur, Benaouda…?
-AB. LAHOUARI