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ALG : A quoi peuvent bien servir les Commissions d’inspection et d’homologation ?

AB LAHOUARI

S’il y a bien un sujet sur lequel tous ceux qui suivent le football national depuis des décennies restent sceptiques, c’est bien ces commissions qui, chaque début de saison, sont chargées de l’inspection et de l’homo- logation des stades. Elles sont composées d’éléments émanant d’institutions, telles que la Gendarmerie nationale, la Sûreté Nationale et la Protection civile dont les compétences ne sont pas mises en cause et qui ne s’occupent que du volet sécuritaire. Mais elles sont également composées des gestionnaires de ces stades, donc des APC, des membres des Ligues et parfois des clubs qui sont chargés de l’aspect technique. Et ce sont, ces trois structures qui font débat et posent problèmes.

Depuis sa création, chaque début de saison, Botola fait partie de ceux qui attirent l’attention sur ces trois structures chargées de la partie sanitaire, de l’accueil des supporters (sonorisation et autres), et des lieux de concorde (cafétéria et de restauration)… Certes, des efforts sont consentis, mais ils sont minimes. Des stades qui abritent plus de 10 000 spectateurs et des matchs de la L1, L2 et plus, ne répondent pas du tout à minima de ce que peut être, le respect que l’on doit aux supporters. Le stade n’est plus comme vocation d’être un lieu de vie, de par- tage des émotions, animé par une ambiance festive, apaisante qui influe pour beaucoup sur le spectacle et sur le comportement des supporters.

Bien au contraire, l’enceinte sportive est considérée comme un simple endroit que l’on badigeonne chaque début de saison et a qui l’on fait une toilette superficielle, le temps d’un rapide passage de la Commis- sion d’homologation. Et puis baisser de ri- deau. Durant toute la saison, les spectateurs sont contraints de se munir de mouchoirs, de cartons ou de journaux pour s’installer dans les tribunes et ceux du troisième âge sont privés du strict minimum. Pourtant, nos stades conçus depuis l’indépendance vivent aujourd’hui encore leur jeunesse. Notre infrastructure sportive fait partie des trois ou quatre de notre continent dans la quantité et la qualité. Il suffit de les entretenir tout simplement par un suivi permanent.

Si tel est le cas, ce ne sera pas la FIFA ou la CAF qui sanctionnera nos stades, ou d’autres pays qui possèdent le quart de notre infras- tructure sportive mais qui ne cessent de la dénigrer. Un peu de bon sens ne nuit pas. BOTOLA sera-t-il entendu ?
– AB. LAHOUARI

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