. ALG : A 76 ans, le fuyard de Franceville refait surface | Foot Afrique
AlgérieFootball algérienLes infos

ALG : A 76 ans, le fuyard de Franceville refait surface

AB. LAHOUARI

Après cinq années d’absence, le fuyard de Franceville (ndlr – Mohamed Raouraoua à gauche de notre photo en compagnie de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, actuellement en prison pour corruption) a été délogé de sa planque chez les Chouyoukhs pour s’installer sur la corniche algéroise, où il tire les ficelles de l’actuelle campagne contre les futurs candidats à la présidence de la FAF. Celui qui a été le champion de la lutte des places au sein des instances internationales (FAF, CAF, FIFA, UNAF, UAFA) a activé ses réseaux composés de brebis galeuses, recrutées tout au long de ses catastro- phiques mandats, à la tête du football algérien. Ces derniers activent au niveau des espaces médiatiques et lui façonnent un nouveau CV pour tenter de le (ré) ins- taller à Dely Brahim, où le coffre-fort n’a pas changé de place.
Que n’a-t-on pas entendu de lauriers tressés sur la tête du fuyard de France- ville ? (Il a quitté l’équipe nationale en pleine déroute et la CAN en Gambie pour se rendre à Paris). Et pourtant, durant ses mandats, il a collectionné les cuisants échecs. Malgré son poste au Comex de la CAF et au Conseil de la FIFA, il n’a pas obtenu l’organisation d’une seule CAN en Algérie et n’en pas gagné une. Plus encore, il a été humilié par le Marocain Fouzi Lek- jaa qui lui a piqué par des élections, lors de l’AGE d’Addis Abeba, sa place au sein de toutes les instances internationales, citées plus haut. Mais ses brebis galeuses préfèrent mettre le couvercle sur une page de l’Histoire du football, la plus noire de son existence.
Mais, l’Histoire ne s’efface jamais. Elle rappelle à l’homme aux trois mandats et à ses soumis volontaires que l’assemblée générale, qui l’a mis à la porte, n’a pas changé. Elle lui avait accordé 7 voix sur 54, lors de l’AGE d’Addis-Abeba en 2017, alors que deux années plus tard, sous la présidence de Zetchi Kheïreddine, un membre du Bureau Fédéral, Amar Bahloul, obtenait, avec 24 voix, un bien meilleur score. Et c’est toujours le même Comex qui siège au Caire qui lui a refusé le titre de vice-président d’honneur de la CAF, alors qu’il se vantait d’avoir comme ami Ahmad Ahmad, l’ex-patron de l’instance conti- nentale. Il a disparu des radars du football international.
Indépendamment du fait que tout n’est pas dit, il y a lieu également de considérer que les textes réglementaires de la FIFA barrent le chemin de Dely Brahim au fuyard de Franceville. A 76 ans, annoncé comme malade, il ferait mieux de se faire oublier avant que la foudre ne tombe sur lui.
– AB. LAHOUARI

 

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité