Le TAS de Lausanne qui rappelons-le, bénéficie des largesses de la FIFA, a rejeté le recours d’Al Ahly et maintenu la finale de la Ligue africaine des champions (LDC) au Stade Mohammed V de Casablanca lundi prochain. Une décision qui avantage le club marocain du Wydad et porte atteinte à l’équité sportive.
Dans un communiqué, la CAF, une succursale de la FIFA a indiqué que «Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a donné raison aujourd’hui à la CAF et a rejeté la demande d’Al Ahly de reporter la finale de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2021-2022», avant de justifier son choix en précisant que «La CAF était dans l’obligation de mettre en œuvre la décision du Comité exécutif (EXCO) prise en juillet 2019 ».
Consciente de la monstruosité de son erreur, la CAF avait annoncé que, sur les 45 000 places du stade, 10 000 avaient été réservées à chaque équipe et que «tous les billets non achetés par une équipe ne seront pas remis en vente. Par conséquent, ces sièges resteront vacants sur les 10 000 places allouées à l’équipe». Comme si les supporters égyptiens allaient atteindre ce chiffre.
Double tenant du titre, Al Ahly réclamait de disposer de 50% des places et d’un arbitrage européen. Des requêtes qui n’ont pas été satisfaites quand bien même l’impopulaire arbitre Gambien Bakary Gassama a été écarté et remplacé , par le Sud-Africain Victor Gomes, arbitre de la finale de la dernière CAN.
De son côté, le ministre adjoint du budget et président de la Fédération marocaine, Fouzi Lekjaa a fait preuve de diplomatie en déclarant : « Le 30 mai, nous voulons une grande fête pour le football africain. Nous promettons aux frères égyptiens un accueil digne de ce nom et nous nous engageons à leur accorder autant de visas que possible».
Des propos qui ne changent en rien la colère des égyptiens membre fondateur de la CAF. Des voix s’élèvent en Afrique pour la création d’un Tribunal Arbitral du Sport, celui de Lausanne n’étant ni plus ni moins qu’un fond de commerce.

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