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« Da Meziane » et le décret-cauchemar pour le clan !

LAFORDASSE

Il a suffi que le nom de l’ex-internanal, Ighil Meziane, comme candidat à la présidence de la FAF, occupe les réseaux sociaux pour qu’un youtubeur de service, résidant dans le nord de la France, l’accable de tous les maux de la terre. Une douche froide qui a glacé le clan de Walid Saâdi lorsque le nom de l’ex-sélectionneur a commencé à circu- ler. A 69 ans, « da Meziane » a touché
à tous les métiers du ballon rond : footballeur international et défenseur de grande classe, entraîneur de plusieurs clubs, sélectionneur national à deux reprises, directeur technique national, président du NA Hussein-Dey, journaliste à la Radio chaîne III et consultant à la télévision nationale. Rien que ça !

Poussé au-devant de la scène par le clan, Walid Saâdi a fait, en juin dernier, une apparition médiatique – la pre- mière depuis que son spectre est brandi -, où il s’est entremêlé les pinceaux, annonçant sa candidature à la tête de la FAF pour … 2025, évoquant Zefizef et même ses supposées relations avec Belmadi ! Un mensonge de trop, mais qui n’empêchera pas pour autant l’ancien manager de l’équipe nationale du temps de Raouraoua de se préparer à se jeter dans la bataille de l’élection, prévue pour le 4 septembre prochain. Or, un changement opéré dans les conditions d’éligibilité, pour les postes de président et de membres du Bureau fédéral, a brisé, une énième fois, le rêve de certains prétentieux dont Walid Saâdi.

Il s’agit du point relatif au niveau universitaire exigé, désormais, par la réglementation en application du décret n°22-309 du 12 septembre 2022 modifiant et complétant le décret exécutif n°14-330 du 27 novembre 2014. Il ferme la porte aux non universitaires dont fait partie Walid Saâdi. Une disposition qui a refroidi plus d’un dans le camp de ceux qui, toute honte bue, ont qualifié Saâdi d’être « l’homme de la situation », alors qu’il n’est qu’un illustre inconnu dans le mouvement sportif national. Face à ce gaillard au caractère trempé, qu’est Ighil Meziane, il n’y a pas photo entre l’homme au long parcours et un Saâdi sorti tout droit de la pochette surprise de ceux qui sont derrière le massacre du football national.

Ils ne font que de l’agitation et tirent sur tous ceux qui viennent contrecarrer leur projet funeste, où l’intérêt personnel prime. Mais, il n’y a pas de quoi s’inquié- ter. Leurs cartouches ne sont en définitive que des pétards mouillés. Si ce n’est pas Ighil Meziane le 4 septembre, ce sera un candidat du même profil.

LAFORDASSE

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