La 7e édition du CHAN-2022 organisée en Algérie a été une réussite à tous les niveaux de l’aveu même des principaux responsables du football africain et au- delà. Même si les poulains de Madjid Bougherra n’ont pas réussi à garder le trophée en Algérie face au Sénégal en finale, la mobilisation des pouvoir publics sur instruction du président de la République Abdelmadjid Tebboune, a été une nouvelle fois salvatrice pour un évènement qui accusait un retard monstre au mois de mars dernier. Les wali des quatre villes concernées (Alger, Oran, Annaba, Constantine) ont pris les choses en main et veillé à la minute près au bon déroulement du tournoi. Le comité d’organisation local (COL) réduit à sa plus simple expression interface entre les pou- voirs publics et la CAF, était chargé de mettre en exécution les instructions.

Moins d’une semaine après le coup de sifflet final, les prestataires choisis à la hâte sans le moindre appel d’offre défilent au niveau de Dely Ibrahim pour récupérer leurs chèques. Un privilège réservé aux « grands » puisque les « petites mains » devront encore attendre. Selon nos informations, la quarantaine de journalistes recrutés « sans avoir signé le moindre contrat» avec quelque partie que ce soit ne savent même pas les indemnités qu’ils doivent percevoir. Contacté par BOTOLA, l’un d’entre eux a indiqué n’avoir rien signé. « Je n’ai rien signé, ça s’est fait par ‘le bouche à oreille’ entre collègues amis. On a rien discuté ni rien négocié. Nous avons travaillé avant tout pour la réussite de l’événement».

Alors, lorsque le COL affirme par le truchement d’un journal de place pour contredire l’info publiée par BOTOLA que le bilan a été approuvé par le BF de la FAF, seuls ceux qui ont les lèvres gercées ne peuvent pas se permettre de grands éclats de rire.
-YANISB