. ARAB CUP (U17) : Wadi Jary a sali le football arabe et africain | Foot Afrique
Les infosMonde arabe

ARAB CUP (U17) : Wadi Jary a sali le football arabe et africain

NAZIM BESSOL

En exclusivité, BOTOLA a annoncé dans un article intitulé « Qui protège Wadi Jary ? » que la direction de l’hôtel « Four Points » d’Oran où logeaient les VIP de la Coupe Arabe U17, avait transmis une correspondance à Hakim Medane membre du Bureau fédéral et responsable du tournoi. Dans ce courrier, elle lui signalait une agression verbale du président de la Fédération tunisienne de football (FTF) Wadi Jary et membre du Comité Exécutif de la CAF (à gauche de notre photo en compagnie de l’ex-président Ahmed Ahmed) , contre une employée de l’hôtel. Dans cette lettre, la direction de l’hôtel précisait que le Président de la FTF n’a pas voulu prendre son déjeuner au buffet conformément à la convention et a choisi un menu à la carte. Mais, lorsque la caissière l’a suivi jusqu’aux ascenseurs pour lui faire signer la note, Wadi Jary « a refusé catégoriquement tout en utilisant des propos désobligeants, touchant à la personnalité et la dignité de la caissière.»

Un incident qui pose plusieurs questions, à commencer par l’obligation contenue dans l’article 17 du code de l’éthique de la FIFA relatif au devoir de signalement. Il stipule que: « Les personnes auxquelles s’ap- pliquent le présent code qui sont informées d’une infraction aux dispositions du présent code doivent le signaler par écrit directe- ment au secrétariat et/ou au président de la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique. » Or, ni Hakim Medane, membre du Bureau fédéral et premier destinataire de la lettre, ni la Fédération algérienne de football (FAF) et encore moins l’Union arabe de football n’ont donné suite à ce courrier et n’ont alerté comme les y oblige le code d’éthique de la FIFA, les organes compétents.

Mieux, lors de la dernière réunion du Bureau fédéral tenue jeudi à Oran, personne et encore moins Hakim Medane n’a soufflé mot sur l’agression dont a été victime l’employée de l’hôtel, ni la lettre transmise par la direction de l’établissement. Un black-out passible de suspension comme le rappelle l’alinéa 2 de l’article 17 de la FIFA : « Tout manquement au devoir de signalement est sanctionné d’une amende d’au moins 10 000 francs suisses, ainsi que d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football de deux ans au plus. » Les désignations, les voyages et le petit pécule en dollars versé par l’Union arabe de football (UAFA), valent-ils qu’on laisse l’honneur d’une salariée, d’une algérienne dans l’exercice de ses fonctions, piétiné par le comportement d’un voyou multi-récidi- viste ? il a sali le football arabe et africain.

NAZIM BESSOL

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité