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ALG : Zefizef reçoit des émissaires d’Adidas

NAZIM BESSOL

Dans son édition du 30 septembre dernier, Botola annonçait l’annulation par la Fédéra- tion algérienne de football (FAF) de l’appel d’offres, lancé le 24 août dernier, pour trouver un successeur à la firme Adidas, dont le contrat expire le 31 décembre prochain. Une issue prévisible et annoncée elle aussi par notre titre le 10 octobre 2022. Face au manque d’engouement des grandes firmes et les offres à minima des marques secondaires, la FAF, qui a opté pour le poker menteur sur ce dossier lorsqu’il ne s’agit pas de fuite en avant, s’est retrouvée à négocier avec la firme aux trois bandes en position de faiblesse.

Et tout indiquait, pour ceux qui voulaient bien le voir, qu’elle n’obtiendrait pas mieux que ce qu’elle avait, surtout qu’Adidas, qui a refusé de répondre à l’appel d’offre, a revu son offre à la baisse. La nouvelle proposition est infé- rieure à l’ancien contrat de plus de 400 000 dollars annuellement, passant de 1,9 à 1,5 mil- lion de dollars alors qu’il était question à un certain moment d’obtenir jusqu’à 2,5 millions. Exit les ballons, exit les équipements pour les académies, exit les bonus en cash, sauf en cas de sacre à la prochaine CAN-2024. Un contrat au rabais et une situation dont a hérité le président de la FAF, Djahid Zefizef, qui a reçu, hier, les émissaires de la marque à Dely Brahim, Ces derniers ont trasmis leur offre. Les deux parties doivent maintenir le contact afin de finaliser les discutions, une fois l’offre étudiée.

Selon certaines indiscrétions, le patron de la FAF souhaite au moins, maintenir le contrat actuel où ses grandes lignes. Nos sélections devraient donc continuer à être habillées par la marque aux trois bandes, en passant le plus naturellement du monde par son repré- sentant de la zone Maghreb Moyen-Orient (MENA). Beaucoup de bruits et de gesticulations pour au final masquer l’essentiel, la perte sèche infligée à la FAF par l’ancien gestionnaire, Charaf-Eddine Amara, qui a décidé unilaté- ralement de ne pas reconduire, ni engager les discussions avec Adidas. A quelle fin ? Seuls les membres de l’assemblée géné- rale peuvent exiger les explications d’un tel manque à gagner.
NAZIM BESSOL

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