ALG : Walid Sadi et Abdelhakim Serrar (déjà) hors course ?
AB. Lahouari

La Commission électorale présidée par Ali Malek a publié, jeudi, les modalités du processus électoral de renouvellement de la Fédération algérienne de football pour le reste du mandat olympique 2021-2025. Il est basé sur les textes de lois algériennes (notamment le Décret exécutif n°22-309 du 12 septembre 2022 modifiant et complétant le décret exécutif n°14-330 du 27 novembre 2014 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des fédérations sportives nationales ainsi que leur statut-type) et les statuts de la Fédération algérienne de football.
Un des critères d’éligibilité pour le poste de président de la FAF ou de membre du Bureau fédéral va certainement écarter certains candidats, les chouchous des réseaux sociaux et qui bénéficient des faveurs des médias de la place, sur des bases subjectives, sans pour autant avoir les faveurs de l’opinion sportive. Il est dit que le candidat doit : « Avoir exercé des responsabilités dans des institutions ou associations sportives de football pendant au moins cinq (05) années consécutives. »
Tout comme il est exigé des candidats de justifier d’ « un niveau de formation justifié d’un niveau universitaire ou d’un enseignement voire une formation supérieure sanctionnée par les diplômes correspondants de l’enseignement supérieur algérien, ainsi que de qualités morales et d’aptitudes professionnelles et une expérience dans la discipline y afférente, et de justifier d’une expérience, notamment dans les domaines techniques, sportifs, administratifs, associatifs ou économiques, soit par l’exercice d’une fonction de responsabilité supérieure au sein du secteur public ou privé ».
Il en est ainsi, pour Walid Sadi et Abdelhakim Serrar (notre photo)qui ne répond pas à d’autres critères. Et il y a lieu de se demander s’ils ne sont pas hors course, avant même de déposer leurs candida- tures ? Tous deux se sont empressés d’occuper les plateaux et les médias pour annoncer leur disponibilité quand ce n’est pas leur candidature, sans connaître les modalités du processus électoral arrêté par la Commission électorale. Des noms sont également sortis du chapeau, comme celui de Antar Yahia parce qu’on l’a vu rôder du côté de la place du 1er- Mai quand bien même il ne répond pas aux critères.
D’autres vont déclarer « forfait » devant les multiples obstacles qu’ils auront à affronter pour remplir les conditions imposées par la Commis- sion électorale. Bref, on peut dire que la campagne pour le fauteuil de Dely Brahim est lancée. Bien sûr, comme toujours, quelques esprits malveillants vont tenter de discréditer les élections. Encore une fois, ils ne réussiront pas !
– AB. LAHOUARI