Il a suffi que le Sénégal décroche un troisième titre d’affilée dans le jeu à onze à l’échelle continentale que Madame Soleil et les coalisés changent de veste en se discréditant aux yeux de l’opinion par des pos- tures contraires à ce qu’ils considéraient comme des choix non probants lorsqu’il s’agissait des vertus de la formation. Comme par enchantement et dans la pure tradition des tartuffes de tout bord, ceux qui descendaient en flammes tout ce qui se rapportait au système de formation académique en Algérie, porté par l’ancien président de la Fédération algérienne de foot- ball, Kheïreddine Zetchi, sont soudainement devenus les défenseurs du travail de fond et de la formation de base, eux qui les ont combattus par tous les moyens.
Incapables de produire quoi que ce soit, même pas un joueur pour une sélection U15 alors qu’ils sont dans le circuit du football national depuis plus de quarante ans, ils se sont acharnés sur le Paradou AC. Une référence reconnue mondialement par toutes les instances comme étant un modèle de réussite dans la formation et sur celui qui voulait justement instaurer cette façon de faire. Hier, détracteurs, aujourd’hui défenseurs des vertus de la formation, Madame Soleil et les coalisés invitent la FAF à regarder du côté de Dakar, pour s’inspirer du modèle sénégalais, alors qu’il suffit de jeter un œil sur les académies de Khemis Miliana et de Sidi Bel-Abbès.
Deux structures mises à disposition par le MJS à la FAF et que l’ex-patron de la fédé, Amara Charaf-Eddine, avait tout fait pour les fermer, avec la complicité du microcosme anti-Zetchi, formé de journalistes et de quelques techniciens frustrés ou de l’ex-DTN par intérim qui a mené un combat sans merci, y compris sur le plan médiatique, pour remettre en cause le système académie. La vérité et la réalité du terrain ont fini par rattraper les faussaires du football et les ennemis de la réussite. Ceux qui la louent ailleurs, lorsque d’autres fédérations en font leur credo, et la sabordent en Algérie, allant jusqu’à inventer des histoires sur de soi- disant affaires de naturalisation de jeunes talents et de traite humaine.
Face à la détermination de l’actuel président de la FAF à remettre sur les rails le projet des académies, les coalisés et leur gourou enragent. Ils le seront davantage lorsque ces structures vont éclore un peu partout sur le territoire national, accueillant des dizaines de jeunes footballeurs issus d’un large programme de détection. Cette jeunesse algérienne avide de football et de réussite qui n’attend qu’à être sérieusement encadrée et convenablement formée selon les standards reconnus à l’échelle mondiale. Avec des terrains d’entraînement en nombre suffisant, quelques dortoirs et un encadrement de qualité, le Sénégal a montré la voie à une plus grande échelle. D’autres pays du continent sont eux aussi sur la même démarche.
– YANIS.B
