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ALG : L’industrialisation de la fake news à grande échelle

LAFORDASSE

On savait que ce conglomérat de « fake- newseurs », acquis à la gloire de l’ancien gestionnaire de la FAF, Mohamed Raou- raoua, qu’ils appellent eux-mêmes « l’empereur », n’avait aucune limite, mais il semble que, lors de cette période d’élection présidentielle, tous les coups sont permis. Cette association de « mâles-fêteurs », connue pour avoir passé son temps à faire la fête à son « grand sachem », est composée de journalistes TV, radio et web malléables, corvéables à souhait, imbus de leur per- sonne, latinistes ou arabisants distingués, nostalgiques de privilèges qu’ils avaient jadis et qu’ils souhaitent retrouver par-dessus-tout. Il y avait également youtubeurs ès-mythomanie, spécialistes de l’insulte en dessous de la ceinture, de la boule puante, et tout cela, bien sûr, contre rémunération. Cette bande avait pour mission de permettre à son gourou de retrouver son trône, si possible sans passer par la case élection.

Chaque jour, on a assisté à la diffusion de vidéos à la gloire de leur « Zaïm », qui un jour se présente à l’élection, un autre jour est désigné directement par « en haut » parce que trop compétent et un autre il ne se présente plus. Ce champion de la lutte des places au sein des instances internationales a tout gagné. On raconte même çà et là que le 8 mai 1945, il était présent à Yalta pour rédiger les accords du même nom que Churchill, Staline et Roosevelt s’étaient contentés de signer sans relire tellement ils faisaient confiance au grand vizir du football mondial (sic). Infantino se ferait même des cheveux en pensant qu’il pourrait lui prendre sa place. Si le Dalaï-Lama du football national est, selon eux, le roi de la coulisse, les coalisés sont, quant à eux, les champions du trom- bone à coulisse. Dans l’une de leur dernière fake news, ils affirmaient même que leur « Attila, roi des Huns » était le seul vainqueur de la CAN 2019 parce qu’il avait amené Riyad Mahrez en équipe nationale.

Si au Caire, il y avait les Huns (puisqu’un you- tubeur lillois et une chaîne de TV servaient de garde rapprochée à Attila) au salon VIP, il y avait surtout « les autres » (sans mauvais jeu de mot), Zetchi, Belmadi, les joueurs et le staff, qui ont bossé pour ramener la Coupe à la maison. Quant à la découverte de Riyad Mahrez, l’excellent livre de notre confrère, Mohamed Bouguerra « # Riyad Mahrez, Never give up », qui retrace la vie du capitaine de l’E.N, il apprend que c’est Nordine Kourichi qui a découvert Riyad Mahrez, qui l’a observé et qui en a parlé, ensuite, au seul Vahid Halilhodzic. Le Bosnien qui, après observation lors d’un stage, avait décidé de cocher son nom dans la liste pour le Mondial brésilien. Un proverbe africain dit : « Si le mensonge prend l’ascenseur, la vérité, elle, prend l’escalier.»
– LAFORDASSE

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