. ALG : Les extras de Charaf-Eddine Amara plombent la trésorerie de la FAF | Foot Afrique
AlgérieFootball algérienLes infos

ALG : Les extras de Charaf-Eddine Amara plombent la trésorerie de la FAF

Bien que cela fasse plus de six mois qu’il soit parti, l’ex-président de la Fédé- ration algérienne de football, Amara Charaf-Eddine, continue de faire parler de lui au niveau de Dely Ibrahim. Parmi les casseroles qu’il a laissées traîner, une note très salée auprès de la société EVOL, chargée par la FAF de l’organisa- tion des matchs des sélections natio- nales A et A’ occasionnellement. Le plus grave, c’est que cette note ne concerne nullement l’organisation de matchs ou les dépenses liées à un stage de la sélection, mais à des extras engagés par Charaf-Eddine Amara lors de la Coupe arabe de la FIFA au Qatar, en 2021, et durant la CAN au Cameroun, au début de l’année 2022.

En effet, face à de nombreuses dé- penses venues se greffer au séjour de la sélection nationale, à Doha, en novembre 2021, et ceux de l’équipe A, à Douala, Amara avait sollicité le respon- sable de cette société pour honorer plusieurs notes avec la promesse de le rembourser une fois de retour à Alger. L’ardoise, nous dit-on, dépasse les 100 000 euros, soit 15 MDA (selon le taux de change bancaire). Malheureusement, Amara démissionnera de son poste et ne tiendra jamais sa promesse.

Pourtant, il n’a cessé de promettre au responsable de cette société, plutôt serviable à des moments cruciaux, que sa situation allait être assainie, mais en vain. Même le secrétaire général, Mounir Debichi, qui s’est engagé à plusieurs reprises pour résoudre cette dette, est aujourd’hui aux abonnés absents. Et c’est Djahid Zefizef, l’actuel président de la FAF, qui a hérité de ce dossier. Il a été interpellé récemment par le res- ponsable d’EVOL, auquel cas l’affaire connaîtrait d’autres tournures.

Cette affaire vient s’ajouter à d’autres qui ont caractérisé la gestion financière catastrophique de Charaf-Eddine Amara durant ses quatorze mois à la tête de la FAF. Elle empoisonne la vie de son successeur qui doit se démener comme un diable pour trouver les ressources, afin de solder les comptes et couvrir l’endettement de l’instance fédérale. A moins que …

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité