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ALG : Les assemblées générales sont-elles compromises ?

LAFORDASSE

Depuis plusieurs jours, les regards sont braqués sur Dely Brahim où l’on scrute l’horizon, sur au moins deux sujets : le premier a trait à la réclamation introduite par la fédération concernant le match Algérie – Cameroun, de mars dernier, et le second, sur l’avenir du Bureau Fédéral et les échéances à venir. La FAF s’est fondue, d’un communiqué pour expliquer les tenants et les aboutissants du rapport du Cabinet d’expertise déposé au niveau de la FIFA, sur l’arbitrage de Bakary Gassama, une initiative qui vient à point nommé pour mettre un peu plus de transparence et d’objectivité sur les démarches entreprises.

Toutefois, ce n’est pas le cas pour les échéances relatives aux assemblées générales où demeure un brouillard épais. Du moins celle extraordinaire du 2 juin qui devrait concerner la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA ; et celle ordinaire du 16 juin pour la présentation des bilans moral et financier de l’année 2021. Rien n’indique, en effet, que la FAF prépare deux rendez-vous des plus importants pour l’avenir du football et l’on fait comme s’ils n’étaient pas à l’ordre du jour. Pour faire durer la cacophonie ?

A une quinzaine de jours pratiquement de l’AGEx, le projet des nouveaux statuts est toujours sur les bureaux de la structure chargée de ce dossier au niveau de la FIFA. Cette dernière n’a rien transmis et le temps matériel pour passer encore en revue le document par le MJS puis par les membres de l’AG ne permet plus à cette assemblée d’avoir lieu. Les plus avertis parmi les observateurs estiment que l’AGEx du 2 juin 2022 n’aura pas lieu à la date annoncée par le Bureau Fédéral, réuni le 28 mars dernier.

Un BF inexistant du fait que les quatre membres qui le composent (Maouche, Meddane, Mansouri et Laghouati), auxquels on peut ajouter le président démissionnaire, ne peut statutairement se réunir et encore moins délibérer. Et si l’AGEx de mise en confor- mité des statuts ne peut avoir lieu, cela signifie que l’assemblée générale élective (AGE) du 7 juillet prochain se déroulera avec les statuts actuels. Du coup, le vœu pieux de la FIFA et la volonté du MJS ne seront pas exhaussés. Un échec cuisant pour le BF sortant, pour la FAF et pour l’Algérie.

Qu’en est-il de l’AGO ? Là aussi, les bilans adoptés, nous dit-on, lors du bureau fédéral du 28 mars posent problème. En réalité, le bilan financier n’a jamais été remis aux membres du BF qui se sont contentés d’une simple lecture et une présentation sommaire des grands agrégats, ce qui est complètement antiréglementaire. Les mêmes membres du BF n’ont également aucune connaissance du rapport du commissaire aux comptes, ni du budget prévisionnel d’une année 2022 déjà entamée depuis plus de cinq mois !

Cela veut dire que la FAF dépense depuis le début de l’année sur un budget prévisionnel jusqu’à maintenant non adopté par les membres de l’AG. Est-ce normal ? Le silence du MJS laisse pantois plus d’un, sur ce non- respect des procédures et de la réglementation, sans compter les multiples transgressions commises par un BF fantôme et son président démissionnaire depuis le 31 mars. Ce qui aggrave davantage la situation de blocage et d’incertitude au niveau de la fédération, à l’approche des échéances de nos différentes sélections nationales (A, A’, U18, U23) en ce mois de juin et des prises de décision à venir.
– LAFORDASSE

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