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ALG : Le poker perdant de Charaf-Eddine Amara avec Adidas

Nazim Bessol

« Un tien vaut mieux que deux tu l’auras », dit le proverbe. Une affirmation que l’ex- gestionnaire de la Fédération Algérienne de Football (FAF), Charaf Eddine Amara, aurait dû apprendre sur les bancs de l’école avant de commettre une énième bourde. Encore une fois, il a zappé les membres du Bureau Fédéral alors qu’il devait au préalable, les consulter ou tout simplement les informer puisque cette décision impactait directement les finances de la FAF et l’équipe nationale.

Eh bien non ! L’ex-locataire de Dely Brahim avait décidé de mettre fin unilatéralement et en catimini au contrat liant la fédération algérienne de football (FAF), à l’équipementier allemand Adidas ! Un contrat de 1,9 million d’euros, garanti, par an. Ainsi, la veille de la der- nière ligne droite des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar-2022, voulant anticiper la qualification des protégés de Djamel Belmadi, au prochain rendez-vous planétaire et dans un acte purement spéculatif, il a fait savoir à Adidas que le contrat existant et qui arrivait bientôt à terme, ne serait pas reconduit.

Contacté par le quotidien Botola, un responsable proche du dossier lui a confié, ne rien comprendre : « les deux parties devaient entrer en phase de négociations pour reconduire le contrat, mais la fédération a fait savoir par courrier, qu’elle ne souhaitait pas continuer avec Adidas avant même l’élimination de l’Algérie ». Plusieurs membres du BF également, s’en lavent les mains. « Il en a été toujours ainsi avec lui » disent-ils, tout en ajoutant « ne pas avoir pris connaissance de son choix » qui s’avère catastrophique.

En effet, maintenant que l’équipe nationale est éliminée du prochain mondial, qui va pouvoir s’aligner sur la précédente offre d’Adidas et à quelle fin ce contrat a-t-il été arrêté ? Quelles sont les éventuelles offres de remplacement et à combien s’élèvent-elles ? Des ques- tions auxquelles l’ancien président devra répondre et fournir des explications et s’il le faut l’exclure définitivement du Mouvement Sportif National. La décision prise pourrait constituer un acte de « gestion déloyale » et l’on se demande, s’il agit ainsi avec son CA du CR Belouizdad ou bien encore avec la Société Madar dont il est toujours PDG.

– NAZIM BESSOL

LE + D’INFOS

L’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad et son vice-président congolais Constant Omari, avaient été bannis par le Comité d’éthique de la FIFA pour « gestion déloyale de la CAF » après avoir mis fin unilatéralement au contrat Lagardère. Une perte financière que la FIFA avait jugée à l’encontre des intérêts de l’instance panafricaine. Qu’en sera-t-il pour l’instance fédérale ? -RS

 

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