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ALG : La CFA devrait devenir une citadelle imprenable

AB. LAHOUARI

A l’évidence, c’est un mélange de regrets et d’espoirs ! Les méfaits de la décennie noire n’ont pas échappé au football national plus particulièrement depuis la création du professionnalisme à la sauce : « Enrichissez-vous, c’est l’Etat qui régale ». L’émergence d’une nouvelle caste de dirigeants que ce soit au niveau des instances ou au niveau des clubs a donné lieu à une régression de l’arbitrage sans pareil au niveau du Maghreb.

Jadis, l’arbitrage était rayonnant. Il était considéré comme le meilleur du continent avec ses sifflets d’or : les Benzellat, Khelifi, Benghezal, Aouissi, et bien d’autres encore, car la liste est longue. Une fois à la retraite, ils ont créé, au sein des ligues, des écoles de l’arbitrage où « honneur et morale » étaient la règle que ce soit à l’Ouest, au Centre ou à l’Est du pays. Ils avaient inculqué à leurs élèves le sens de l’équité sportive.

Point de scandale ! On n’entendait nullement les supporters qualifier les arbitres de « corrompus », ni des dirigeants dans les médias chauds et froids annoncer des arrangements avérés. La Commission Fédérale des Arbitres (CAF) ne faisait point l’objet de convoitises. Et son Président n’oc- cupait pas la « Une » des journaux, tout comme ses membres bénévolesqui avaient durant leur carrière sur le terrain, imposé le respect.

Dernièrement, on a assisté à une bataille pour intégrer la Commission fédérale d’arbitrage qui est devenue la poule aux œufs d’or. Certains médias, facebook et youtubeurs ont soutenu leur favori «à la mort», oubliant que l’arbitrage répond à des régles du jeu. Il suffit de les appliquer à bon escient, pour garantir un spectacle de qualité et éviter des incidents qui faussent totalement les rapports que l’on veut civilisés sur un terrain et au-delà.

Pour la première fois, la FAF a fait appel à un ex-arbitre mauricien, Lim Kee Chong pour lui confier la Direction du développement de l’arbitrage (DDA). Loin de BOTOLA, l’idée de critiquer un tel choix, mais peut-être doit-on s’interroger sur les raisons de cette décision et préparer l’avenir de l’arbitrage autrement. Tout comme, il est temps de penser à un vrai professionnalisme, en écartant les vieux chevaux de retour, nourris au coffre- fort de Dely-Brahim.
Ceux-là, tentent de revenir aux affaires, par l’intermédiaire de leurs adeptes et soumis. La CFA fait partie de leur objectif. Ils y ont beaucoup investi.
– AB. LAHOUARI

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