Durant les quatre années de présidence de Kheïreddine Zetchi, à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), et près de 20 ans de Mohamed Raouraoua, à aucun moment il n’a été question de problème de gazon ou de terrain. Les pelouses du stade Tchaker ou bien celles du CTN Sidi Moussa ont toujours fait l’objet de la plus grande attention et donc bien entretenues. Ce qui permettaient à toutes les sélections de programmer leurs séances de travail le plus normalement du monde et à l’enceinte blidéenne d’accueillir les matchs des Verts. Même lorsqu’ils tombaient des trombes, comme lors du match Algérie – Zambie, en novembre 2019, pour les éliminatoires de la CAN 2021, les camarades de Mahrez avaient déroulé (5-0) sans que le terrain ne soit affecté.
Les choses ont continué jusqu’en juin dernier, où la bande à Belmadi avait dominé la Mauritanie et le Mali en amical sur un billard. Que s’est-il alors passé depuis ? Tchaker s’est détérioré en quelques semaines et les terrains du CTN, dont un refait à neuf durant le règne de Zetchi, ont tous viré au … vinaigre ! De l’avis de certains agents du CTN, un relâchement a été constaté dans la gestion des terrains d’où les problèmes, certes, accentués par des conditions climatiques défavorables. Même constat à Tchaker, ce qui a fait réveiller certains tapis dans l’ombre pour susurrer dans l’oreille du président Charaf-Eddine et
lui conseiller la société portugaise qui s’occupait des terrains de l’époque de Raouraoua.
lui conseiller la société portugaise qui s’occupait des terrains de l’époque de Raouraoua.
Certains n’ont pas hésité à soupçonner un complot et une relation de cause à effet, en voyant revenir le technicien portugais au stade Tchaker. Ce dernier intervient à titre individuel et vend sa prestation à la FAF, une décision prise et assumée par le président de la FAF en personne, Charaf-Eddine Amara. Aux yeux des compétences algériennes, qui se sont toujours occupées des pelouses de la FAF et de Tchaker avec succès, le retour du technicien portugais qui va coûter les yeux de la tête (rémunéré en euro), en comparaison avec ce que coûtait l’entretien avec du personnel 100% algérien, ce dernier veut prendre le train en marche et tirer la couverture vers lui. Le travail a déjà été entamé. Il a fallu, raconte-t-on, l’intervention du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag, et du wali de Blida pour remettre de l’ordre dans l’histoire d’un gazon passé de béni à maudit en quelque temps seulement.
– YANIS B