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ALG : C’est la balade, la balade des gens …

LAFORDASSE

Les Verts de Djamel Belmadi n’avaient même pas entamé leur stage de ce début de saison que la polémique a enflammé. Les réseaux sociaux et les médias, avides de sensationnels pour raconter des salades à l’opinion sportive. La cause ? Le lieu de stage de la sélection nationale, baladé du CTN de Sidi Moussa à Annaba, puis à Tabarka, en Tunisie, avant d’atterrir finalement à Constantine, et cela, en raison de l’état des pelouses.
Pourtant, les solutions de rechange ne manquaient et ne peuvent plus manquer devant l’abondance de nos infrastruc- tures. Le CTN de Sidi Moussa n’étant pas au point, après avoir subi les coups de chaleur et les maladies de l’été 2023, le staff technique des Verts a inspecté d’autres sites. Le terrain annexe du stade Nelson-Mandela, mais qui n’avait pas connu de travaux d’entretien durant la saison d’estivale.
Le sélectionneur national avait dépêché, alors, deux membres de son staff, qui ont fait un rapide aller-retour pour inspecter le terrain annexe du stade du 19-Mai- 1956. Mais le terrain annexe ne pouvait réceptionner plusieurs séances de travail des coéquipiers de Mahrez. Devant ce dilemme, la Fédération, incarnée par son secrétaire général, a pris la décision de traverser la frontière pour aller à Tabarka, là où la sélection A’ avait séjourné en décembre dernier et où plusieurs clubs ont défilé durant l’intersaison.
Un choix qui n’a pas été accueilli avec enthousiasme, notamment sur les réseaux sociaux où les coalisés ont trouvé matière pour tirer sur la Fédération et sur le coach national qui n’est, pourtant pas un jardinier (sic). Mais, le contexte de l’as- semblée générale élective du 21septembre aidant et la pression exercée par le clan Sadi, pour remettre en cause la FAF, ont poussé le MJS à solutionner le problème au pas de charge. Il recommande Constantine et ses trois terrains, dont celui du stade Hamlaoui.
Pour plus de précautions, le sélectionneur, Djamel Belmadi, a fait le déplacement pour s’enquérir des installations sur place. Un dénouement heureux avec tout de même la problématique des terrains de football en gazon en Algérie, qui reste entièrement posée et dont la fièvre monte à chaque coup de chaleur. Jusqu’à quand ?
– LAFORDASSE

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