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ALG : Branle-bas de combat autour des bilans moral et financier

LAFORDASSE

Le cafouillage dans la gestion et la com- munication de la FAF n’est plus un secret pour personne. Alors que le dernier Bureau Fédéral, tenu avec trois clandestins (Djilali Touil, Yacine Benhamza et Rachid Oukali), avait voté les bilans, moral et financier, présentés le jour même de la réunion, et fixé les dates des prochaines assemblées (ordinaire et élective), c’est la panique du côté de Dely Ibrahim. Prévue dans un premier temps pour le 19 de ce mois, l’assemblée générale ordinaire, devant laquelle Charaf-Eddine Amara a choisi de démissionner, a été repoussée au 2 juin prochain. Elle devait être devancée par une l’assemblée générale extraordinaire pour la mise en conformité des statuts et par la même occasion se « débarrasser » de l’inoxydable Abdelmadjid Yahi de la présidence de la Commission électorale.

Un chronogramme qui risque une nouvelle fois d’être chamboulé. Le Secrétaire général, Mounir Debichi, se démène et exerce une forte pression pour obtenir les bilans finalisés et passer au tirage afin de procéder à l’expédition des documents dans les délais statutaires. Mais, selon certaines indiscrétions, le no man’s land, dans lequel baigne la Fédération, et la situation de blocage ont fini par irriter au plus haut point les pouvoirs publics qui souhaitent tourner au plus vite la page Charaf-Eddine Amara, surtout que la sélection nationale entre en stage précompétitif en fin de semaine prochaine. Aussi la date de départ de Charaf-Eddine Amara de Dely Brahim pourrait-elle être avancée, ce qui explique en partie l’agitation de Mounir Debichi, toujours enclin à trouver une sortie honorable à son patron.

Cependant, devant les multiples factures impayées que compte la Fédération auprès de plusieurs créanciers, depuis plus d’une année, le patron de l’administration se retrouve une nouvelle fois piégé par le mode de gestion imposé par le PDG du Holding Madar. Au bord de la dépression, Mounir Debichi ne cache plus son désarroi et se laisse aller à quelques confidences sur « le désordre » qu’est devenu la maison de Dely Ibrahim. Surtout que l’article 28.3 des statuts de la FAF fixe à 10 jours le délai pour l’envoi, et souligne que «des convocations écrites, qui comportent obligatoirement l’ordre du jour définitif et les documents y afférents, sont adressées au membres au plus tard dix (10) jours avant la date de l’assemblée générale ». Une question subsiste, celle de savoir qui a la légitimité pour convoquer l’assemblé générale ordinaire. BOTOLA croit savoir que ces documents de travail sont loin d’être prêts.

– LAFORDASSE

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