La rencontre entre Al-Hilal du Soudan et la MC Alger, disputée à Kigali, au Rwanda, dans le cadre de la première journée de la Ligue des champions africaine 2025-2026, a été le théâtre d’incidents regrettables qui ont éclipsé le cadre sportif. Le club soudanais, contraint de jouer ses matches continentaux au Rwanda avec l’accord de la CAF, s’est imposé 2-1 et a pris la tête du groupe C.
À l’issue de la rencontre, des affrontements isolés ont opposé des groupes de supporters algériens et soudanais, conduisant les autorités rwandaises à interpeller quatre supporters du MC Alger. Cette situation a déclenché une réaction immédiate des autorités algériennes, soucieuses d’assurer la sécurité de leurs ressortissants.
L’Algérie mise sur les relations historiques entre les trois pays pour favoriser un règlement rapide et apaisé, loin de toute escalade médiatique ou politique. Un travail de coordination étroit a également été engagé entre les ambassades d’Algérie et du Soudan à Kigali, dans l’objectif d’accélérer les procédures de libération des supporters et de contenir la crise avant qu’elle ne prenne de l’ampleur.
Les premières informations indiquent qu’il s’agit d’accrochages ponctuels, nourris par le climat tendu entourant la rencontre. Un climat d’autant plus surprenant que les deux peuples entretiennent traditionnellement des relations empreintes de respect.
En témoignent les messages de solidarité affichés par les ultras du MC Alger, dont une banderole appelant à «secourir le peuple soudanais». Pour les observateurs, l’enjeu désormais est d’apaiser les esprits afin d’éviter un impact négatif sur l’image des deux nations et sur leur participation future aux compétitions africaines.
Le dossier est suivi de près et un dénouement rapide, incluant la libération des supporters algériens, est attendu dans les prochains jours, fidèle à l’esprit fraternel qui unit l’Algérie et le Soudan.
YANIS. B
