La phase qualificative pour la Coupe du monde- 2026 en Afrique entre dans son sprint final, et plusieurs géants du continent risquent de manquer le rendez-vous. Seuls les premiers de chaque poule décrochent directement leur billet, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes disputeront un barrage continental, avant une ultime chance via un barrage intercontinental. L’Afrique peut donc espérer aligner jusqu’à dix représentants aux États-Unis, au Canada et au Mexique, mais certains cadors sont déjà sous pression.
Le Sénégal, champion d’Afrique 2021, vit une campagne plus compliquée que prévu. Dans le groupe B, les Lions de la Teranga sont deuxièmes, derrière la RD Congo. Leur déplacement mardi à Kinshasa s’annonce capital : une contre-performance face aux Léopards pourrait sérieusement compromettre leurs espoirs de qualification directe, malgré la présence de leurs cadres Sadio Mané, Koulibaly ou Mendy.
Le Nigeria connaît également un parcours décevant. Troisièmes du groupe C, les Super Eagles accusent déjà six points de retard sur l’Afrique du Sud, leader, et un sur le Bénin. Le choc de mardi à Johannesburg est crucial : une victoire des Bafana Bafana écarterait presque définitivement les Nigérians de la qualification directe, les condamnant à miser sur un barrage continental aléatoire.
Le Cameroun, invaincu en sept rencontres, paie son manque de réussite à l’extérieur. Deuxième du groupe D derrière le Cap-Vert, il doit impérativement s’imposer mardi à Praia pour reprendre la tête. Vainqueurs 4-1 à l’aller, les Lions indomptables doivent confirmer loin de leurs bases, faute de quoi leur présence au Mondial serait compromise.
Enfin, même la Côte d’Ivoire, pourtant championne d’Afrique en titre, n’est pas totalement à l’abri. Les Éléphants, auteurs d’un parcours presque parfait (6 victoires, 1 nul), ne possèdent qu’un point d’avance sur le Gabon. Le duel direct de mardi à Franceville sera décisif, avec Denis Bouanga, meilleur buteur des qualifications (8 réalisations), en embuscade pour créer la surprise.
YANIS. B
