
Al-Ahly (Egypte) a affronté l’Inter Miami (Etats- Unis) de Lionel Messi pour le match d’ouverture de la Coupe du monde des Clubs. De Notre envoyé spécial à Miami, NAZIM BESSOL
Les deux équipes ont concédé le nul (0-0) malgré une première mi-temps où Al- Ahly a dominé. «On a eu le contrôle en première période, mais on s’est un peu relâché, ensuite. Des erreurs de relance, un peu de nervosité… et un a manqué de justesse dans le dernier geste», analyse José Riveiro, l’entraîneur espagnol, pour son premier match officiel à la tête des Cairotes. «On aurait pu en mettre trois ou quatre mais, malheureusement, on n’a pas su concrétiser nos occasions. Notre public a été fantastique, nous a poussés, mais cela n’a pas été sufissant», a déclaré de son côté, Wessam Abou Ali. L’attaquant palestinien qui avait rapidement inscrit un but logiquement refusé pour une position de hors- jeu. Des occasions, mais aussi un penalty raté qui aurait pu être le premier but de
l’histoire de la compétition. A la 14e minute, Emam Ashour sort pour blessure, remplacé par Zizo, de son vrai nom Ahmed Sayed. L’international égyptien, entré en cours de match, obtiendra un penalty à la 43e minute. Un Penalty non transformé par Mahmoud Hassan, dit «Trézéguet», qui est tombé sur un excellent Oscar Ustari, le gardien argentin de l’Inter Miami. «S’il rentre, c’est un autre match», lâche Riveiro quelque peu dépité.
Le penalty raté de «Trézéguet»
Un match de gardien puisqu’en deuxième mi- temps, c’est le keeper des Pharaons, Mohamed El Shenawy, qui s’illustre en arrêtant de multiples occasions dangereuses, notamment une frappe enroulée de l’octuple Ballon d’or, Lionel Messi. «L’Inter est une très bonne équipe, on a bien abordé la première mi-temps, mais la chaleur et la pression nous ont mis dans le dur. Au moins, on n’a pas perdu.», reconnaît le portier égyptien. Avec un match nul concédé avec l’équipe la plus abordable du groupe, les Egyptiens sont presque obligés de gagner leur prochaine rencontre face aux Brésiliens de Palmeiras, le 19 juin prochain. «On va se préparer sérieusement, promet Abou Ali. Palmeiras, c’est du lourd, mais il faut espérer que la réussite sera avec nous.» Une réussite qui devra aussi les accompagner, le 24 juin, face au redoutable FC Porto, où tout devrait se décanter.
– DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À MIAMI, NAZIM BESSOL