Le 75e congrès de la Fédération internationale de football (FIFA), tenu jeudi dernier à Asunción, capitale du Paraguay, a été marqué par l’examen de plusieurs dossiers majeurs. Parmi eux, la situation de la Fédération palestinienne de football (PFA) qui a fait l’objet d’une attention particulière, indépendamment des autres sujets inscrits à l’ordre du jour. Conformément aux résolutions adoptées lors de son Conseil du 3 octobre 2024, à Zurich, la FIFA a pris en compte les plaintes déposées par la PFA concernant des actes de discrimination commis par des représentants du football israélien. Ces plaintes, qualifiées d’infractions disciplinaires, seront désormais examinées par la Commission de discipline de la FIFA.

Les congressistes ont appuyé l’approche de la FIFA, qui a confirmé la transmission du dossier aux commissions indépendantes concernées. L’organisation entend aller jusqu’au bout pour clarifier les responsabilités et faire respecter les principes fondamentaux du sport, en particulier celui de l’égalité. Dans un discours fort prononcé à cette occasion, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a réitéré son engagement total dans la lutte contre le racisme dans le football. «Il faut éradiquer ce fléau des stades, mais aussi de toute la société. Le racisme est un crime, il doit être puni par la loi partout dans le monde», a-t-il déclaré.

Il a salué l’adoption du nouveau Code disciplinaire de la FIFA, qui renforce les moyens de lutte contre toutes formes de discrimination. «Ce nouveau texte nous donne les outils nécessaires pour agir fermement.»

YANIS. B