Samuel Eto’o a mis un caillou dans les chaussures de la Fifa et le CAF en se portant candidat de la zone UNIFFAC -Afrique Centrale), au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) en mars 2025. Les deux instances qui cherchent un moyen pour éliminer le président de la Fecafoot, afin de favoriser le renouvellement du mandat de Seidou Mbombo Njoya, ancien président de la Fecafoot et actuel quatrième vice-président de la CAF et membre du Comex sont dans l’expectative.
La réglementation joue contre lui et il ne pourra candidater que s’il obtient le parrainage de sa fédération. Ce qui est inacceptable pour Samuel Eto’o, bien que sanctionné par la CAF en juillet dernier pour avoir semble-t-il «gravement violé les principes d’éthique, d’intégrité et d’esprit sportif». Mais, l’ancien pichichi comme à ses habitudes s’y oppose et a choisi l’offensive pour occuper le terrain médiatique. « Même s’il le voulait, le candidat sortant n’a pas le droit de se représenter sans mandat de sa fédération. Et sauf omission de ma part, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football n’a pas envoyé ce document. D’emblée, cette candidature ne peut pas être validée par la CAF» a-t-il déclaré. Affaire à suivre.

ABL