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ALKG : Les Verts à Tizi-Ouzou, toute une symbolique

MOHAMED MALIK

Quatre mois seulement après son inauguration par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le nouveau stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou a ouvert, hier, dimanche 17 novembre 2024, ses portes pour accueillir le premier match de l’histoire de l’équipe nationale. Une affiche sans réel enjeu sportif pour les Verts
face au Libéria, (6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN-2025). Mais, l’objectif pour la bande à Petkovic était de produire du jeu et terminer sur une bonne note la campagne des éliminatoires de la CAN. En revanche, la symbolique, elle, est encore plus forte pour l’ancienne Wilaya III historique durant la Guerre de libération nationale (1954 -1962), qui reçoit pour la première fois l’équipe nationale.

Il est clair qu’avant l’avènement de ce joyau qu’est le stade Hocine-Aït-Ahmed, du nom d’un des grands historiques de cette Guerre de libération, la wilaya de Tizi-Ouzou ne disposait pas d’une infrastructure de haut standing pour justement accueillir les Verts. Le stade du 1er-Novembre 1954 de Tizi- Ouzou a connu certes ses heures de gloire avec les grandes consécrations de la JS Kabylie, club emblématique de cette région et au-delà, notamment lors des campagnes africaines, mais pas avec le onze national. Aussi le destin a-t-il voulu que l’inauguration de ce stade en juillet, le mois de l’indépendance, et le premier match de la sélection algérienne, en novembre, le mois du déclenchement de la Guerre de libération, figure désormais dans les symboliques de notre pays.

Et puis quel pied-de-nez à tous les comploteurs, les pipoteurs, les agitateurs et les fauteurs de troubles de tous bords, à ces négligeables séparatistes qui voulaient, à un moment donné, faire croire que ce territoire d’une Algérie unique et unie allait prendre un autre chemin que celui de la fierté et d’une souveraineté sans équivoque. L’ancien coach national, Djamel Belmadi, avait longtemps rêvé de voir l’équipe nationale évoluer dans ce stade qu’il qualifia du « plus beau d’Algérie et qui, de par son standing de niveau mondial, il n’a absolument rien à envier aux stades du Qatar, pays qui a organisé la dernière Coupe du monde ». Peu importe, l’essentiel est que la décision des autorités, de faire jouer les Verts dans ce beau stade, dépasse toute autre considération.

Les fans de l’équipe nationale venus en grand nombre de la Kabylie, mais aussi de partout du territoire national, dans une am- biance festive et un engouement populaire indescriptible ont prouvé l’attachement du peuple algérien aux constantes nationales et ses symboles, dont l’équipe nationale.
– MOHAMED MALIK

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