
Tant que c’est l’argent des autres, pourquoi pas (sic). À Oran, l’affaire des blessés est sur toutes les lèvres, notamment celle de la recrue phare du mercato estival, Yanis Hammache. Forfait pour le prologue du championnat face à la JS Saoura en raison d’un « problème musculaire», comme l’avait annoncé laconiquement la cellule de communication du Mouloudia géré par Hyproc, l’ancien défenseur latéral du club portugais d’Arouca est depuis dimanche en France, plus précisément à Nice croit- on savoir, pour préparer une opération chirurgicale qui devrait confirmer… sa fin de saison ! L’international, qui compte 1 seule cape avec les Verts, souffre, en effet, d’une déchirure musculaire qui serait de pas moins de 6 centimètres !
Emargeant à 34.000 euros net par mois, Hammache ne jouera donc pas, sauf impro- bable guérison avant terme, une minute lors de cet exercice 2024-2025. Outre l’ancien joueur de Boavista, un autre joueur du Mouloudia est également en France pour se soigner, à savoir le défenseur Tarek Aggoun. Sorti sur blessure avant la mi-temps de la rencontre face à la JS.Saoura et ayant manqué le déplacement à Mostaganem pour le derby face à l’Espérance, samedi dernier, l’ancien sociétaire de Toulouse Rodéo a, lui aussi, préféré traverser la Méditerranée pour se soigner en France. Il faut ajouter à cela un troisième joueur qui a, tout autant, quitté l’Algérie et pour un tout autre problème.
Il s’agit de Maâmer Chaouch, l’ancien défenseur du club suédois de deuxième division Degerfors. Il est parti fêter son mariage en Scandinavie après avoir obtenu le feu vert de sa direction. Absent face à l’ES Mostaganem et ne prendra pas au choc face à l’AS. Chlef, une décision du tout pas professionnelle et une autorisation qui n’avait pas lieu d’être. Mais ce qui est le plus désolant, c’est l’absence de toute explication émanant du chargé de communication du Mouloudia d’Oran. De quoi s’attirer l’ire des supporters et sympathi- sants du club qui réclament à cor et à cri le départ de l’entraîneur Youcef Bouzidi et celui d’Ahmed Belkacemi, membre du conseil d’administration et décideur de l’ombre.