« Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt », cette locution est de circonstance devant un tel drame. Il s’ap- pelle Anouar Oumeriche. Il évoluait au Widad Mitidja Boufarik. Il a trouvé la mort lors du match à Larbaâ contre le club local de la Jeunesse Sportive en Ligue de wilaya. Selon la FAF.dz, le footballeur aurait été victime d’un malaise cardiaque. Il a été transporté à l’hôpital où il n’a pas survécu. Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit dans un ter- rain de jeu, mais il y a lieu de se demander s’il aurait pu être évité. Et donc de ne pas joueur sur les émotions, telle que la peur panique qui est devenue une marque déposée chez les sous-traitants.

A priori, il y a une absence de pertinence. Faire croire que tous les clubs ne res- pectent pas le protocole médical, qui leur est imposé chaque début de saison pour permettre à un joueur (toute catégorie) de pratiquer le football, est inexact et même mensonger. Les victimes ne passent pas toutes de vie à trépas à la suite d’un malaise cardiaque, comme ce fut le cas apparemment pour le regretté Anouar Oumeriche. Et dans ce cas précis, dans d’autres pays, bien des joueurs ont été sauvés parce que depuis longtemps, les
fédérations ont imposé le défibrillateur dans la trousse médicale du staff. Il a une durée de vie de 5 à 7 ans et son coût est minime.

Mieux encore, dans les tribunes des stades de différents pays, il existe des défibrillateurs « automatiques » à la por- tée des spectateurs. Aussi croit-on savoir qu’en Algérie, les ambulanciers et les sapeurs-pompiers, qui sont appelés à couvrir les rencontres, en sont équipés. De par leur présence, les incidents cardiaques ont été bien souvent évités, mais ils ne sont pas relayés par les médias. BOTOLA a consacré plusieurs articles sur le rôle des défibrillateurs depuis plusieurs saisons. Certains clubs ont été à l’écoute et mini- misent à chaque rencontre les risques. Aux autres …

AB. LAHOUARI

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Le défibrillateur agit comme un filet de sécu- rité et surveille la fréquence cardiaque 24 h sur 24. Les principales fonctions du défibrillateur sont de détecter les arythmies rapides puis d’intervenir, en délivrant de l’énergie élec- trique sous forme de chocs ou d’impulsions pour rétablir le rythme à une vitesse normale.
-RS