
Une fois de plus, le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi ( à gauche de notre photo), a brillé par son absence lors de la finale du tournoi national de la presse de Futsal – UNEP 2024 et la cérémonie de remise des trophées et autres distinctions, organisées mercredi dans la soirée à la Coupole de l’Office du Complexe Mohamed- Boudiaf qui s’en est suivie. Un événement rehaussé, d’ailleurs, par la présence du ministre de la Communication Mohamed Laâgab, du directeur de la communication au niveau de la Présidence de la République, Kamel Sidi- Saïd et le patron de l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs publics) et président du Groupe Madar Amara Charaf-Eddine.
Ce dernier a non seulement honoré de sa présence cet important événement pour célébrer un des partenaires actifs du sec- teur des sports, à savoir la presse nationale tous supports confondus, mais il a égale- ment contribué pleinement en parrainant cette 3e édition. Mieux encore, du temps où il était président de la FAF, Amara Charaf- Eddine a assisté à plusieurs soirées de ce tournoi. Mais qu’en est-il de Walid Sadi ? Lors de l’ouverture, la fédération avait délé- gué son secrétaire général et le nouveau sélectionneur national Vladimir Petkovic qui avait d’ailleurs donné le coup d’envoi de ce tournoi. Pour la clôture, Walid Sadi a été une nouvelle fois invité, mais il a préféré faire l’impasse, puisque c’est son vice-président et membre du Bureau fédéral Mohamed -Amine Mesloug qui l’a suppléé.
D’où les interrogations de plusieurs confrères sur les raisons de l’absence du locataire de Dely Brahim et de ses dérobades, puisqu’il ne communique que rarement, hormis ses traditionnels relais. En effet, mis à part ses sorties au len- demain de son élection sur la radio et la télévision nationales, et des déclarations à l’Agence presse service (APS), Sadi n’a fait que des déclarations furtives pour ne pas dire à la sauvette aux médias, notamment privés. Quant aux médias internationaux, et malgré la multitude de demandes d’inter- views, il n’a, à ce jour, soufflé le moindre mot ! Il faut bien croire qu’il s’agit d’une « stratégie » bien ficelée, puisque d’autres canaux s’occupent à distiller à partir d’un vieux logiciel périmé toutes les informa- tions et autres ballons -sondes émanant de la fédération.
Et pourtant, après son élection et lors de son passage à la télévision nationale, il avait affirmé et promis des rencontres périodiques avec les représentants de la presse nationale, au cours desquelles plu- sieurs thèmes d’actualité seront abordés. Ce ne sont pas les thèmes qui manquent en ce moment, avec notamment la recrudes- cence de la violence dans les stades, les problèmes de l’arbitrage, le décès de foot- balleurs sur les terrains, la programmation des matchs durant le mois de Ramadhan, le cumul de cinq membres de son bureau fédéral et sa mise hors-jeu, la mise en conformité des statuts de la fédération, reléguée apparemment aux calendes grecques, et bien d’autres sujets encore. Un tel comportement n’est certainement pas la solution. On le saura lors de l’assemblée générale ordinaire (les bilans) qui se tient traditionnellement entre mars et avril 2024 ou sinon lors de l’assemblée générale élective en 2025.