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ALG : Lalmas, Overath, Zidane, le choix des sélectionneurs

AB. Lahouari

Qui se souvient d’eux ? En parcourant la presse sportive étrangère, on peut constater que les médiamensonges (heureusement minoritaire dans notre pays) ont donné du grain à moudre à cer- tains sites étrangers qui les ont imités, en servant du verbe « bannir » à toutes les sauces. Une manière de ternir le brillant palmarès de notre équipe nationale durant les cinq années de présence de l’ex-sélectionneur, Djamel Belmadi, à la tête des Verts.

Ainsi, au lieu de s’attarder sur le nouveau chapitre que le nouveau sélectionneur, l’Helvético-Bosniaque Vladimir Petkovic, a ouvert, voilà qu’après Yacine Brahimi, c’est au tour de Yassine Benzia d’être présenté comme une victime. Un banni revanchard. Or, si sa production sur le terrain a été excellente, contre l’Afrique du Sud (3-3), et son but un chef-d’œuvre, sa longue absence au sein des Verts a été surtout d’ordre médical. Il l’a lui-même reconnu.

L’histoire du football mondial est jonchée de cas similaires au sein des équipes nationales. En Algérie, il y a eu la dualité : Lalmas (notre photo) – Amirouche, en Allemagne Netzer – Overath, ou encore en France avec Zidane – Cantona. Les sélection- neurs ont vécu un calvaire, obligés de trancher sur le vif pour titulariser Lalmas, Overath et Zidane. Pour les deux der- niers, les résultats du Mondial-74 et du Mondial-98 leur ont donné raison. Ils sont devenus des héros et leurs compatriotes sont tombés dans l’oubli.

D’autres exemples ne manquent pas, comme par exemple celui de Djamel Belmadi qui est resté fidèle à sa vision du football et donc à ses choix. Il accordait de l’importance surtout au collectif. Le titre de champion d’Afrique, ramené de haute lutte du Caire en 2019, l’a conforté dans ses options. Et c’est l’une des rai- sons pour laquelle, il a écarté et non banni Yacine Brahimi, parce que tout simplement, il ne répondait pas à ses attentes. Il s’agit de prérogatives de tout sélectionneur.

Aujourd’hui, le nouveau coach des Verts, Vladimir Petrovic, semble satisfait du retour de Yacine Brahim et il l’a même responsabilisé. Que du bonheur pour les Verts et que la zizanie s’arrête avec son vocabulaire conflictuel.:

AB. Lahouari

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