Un épisode qui traîne en longueur depuis 2019, le feuilleton de la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA et le nouveau cadre légal créé notamment par le décret exécutif n°22-309 du 12 septembre 2022, a connu un énième tripatouillage. A chaque président, sa rédaction du texte avec ses avancées et ses régressions. La dernière mouture validée par l’instance de Zurich après pas moins de trois réunions par vidéoconférence a été transmise à la tutelle pour validation. Une démarche pour le moins étonnante puisque le sens de « la navette » va traditionnellement de la place du 1er- Mai à Dely Ibrahim puis Zurich.
Les modifications concernent essentiellement les conditions d’éligibilité des candidats au poste de président de la FAF. Selon une source proche de la fédération « la FIFA a insisté pour barrer la route aux parachutés », tout comme « Elle a rappelé son inquiétude et son étonnement quant à l’instabilité qu’a connue l’instance de Dely Ibrahim, avec trois présidents en un seul mandat », indique à BOTOLA notre interlocuteur. Il appartient à présent au ministère de la Jeunesse et des Sports de vérifier la conformité des der- nières modifications apportées au texte. Toujours selon notre source, la FAF devrait convoquer une assemblée extraordinaire pour clore définitivement ce chapitre en mars 2024 après la CAN-2023.
– B.N