Depuis son intronisation, le 21 septembre dernier, à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), le nouveau gestionnaire, Walid Sadi, multiplie les sorties sur le terrains et… les déclarations. Après le stade Nelson-Mandela de Baraki, mercredi dernier, il était, hier, au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf pour inspecter l’état de la pelouse du stade du 5-Juillet. «La visite d’inspection du stade du 5-Juillet s’inscrit dans le cadre de la préparation des stades en prévision des événements à venir», a indiqué Walid Sadi. Tout comme il s’est dit satisfait de « …l’état du stade aujourd’hui. Il est dans le meilleur état possible grâce aux compétences algériennes et nationales, dont le travail est apprécié, qui sont à encourager.» Une sortie qui a aussi fait beaucoup réagir, puisqu’elle intervient après celle du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, dont les deux stades relèvent de son secteur et qui avait même fait une halte au Centre de Sidi Moussa de Baraki à son programme.

Rappelons que le stade Nelson-Mandela, qui avait accueilli dans les meilleures conditions de jeu le CHAN-2022, en janvier dernier, et la CAN-U17, au mois de mai dernier, bénéficiait des services de l’entreprise Naturalgrass Africa (de droit algérien), celle-là même qui est en charge du stade Miloud-Hadfi d’Oran et du Centre technique de Sidi Moussa. L’entreprise en question, qui dispose d’un contrat avec le ministère de l’Habitat et pas avec le MJS, a dû, sur injonction de son client, se redéployer au stade de Douéra et de Tizi-Ouzou, toujours pas livrés et donc sous la houlette du ministère de l’Habitat. Enfin, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, avait choisi de domicilier la prochaine sortie des Verts face au Cap-Vert, le 12 octobre prochain, au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine.