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ALG : Gouiri, le 9 que cherchait Belmadi

L’imminente arrivée d’Amine Gouiri en sélection devrait rééquilibrer l’avant-garde de l’EN et permettre à Djamel Belmadi d’avoir une corde de plus à son arc.

Depuis le temps que tout le monde en parle, sauf lui ! Cette fois-ci, le joueur aux 73 sélections avec les jeunes de l’équipe de France (des U16 aux U23) pour 48 buts marqués a franchi le pas. Et de quelle manière ! « Avec fierté, je vous annonce ma décision de rejoindre la sélection algérienne. Je défendrai corps et âme le maillot des Fennecs pour porter haut les couleurs de notre pays et contribuer à écrire les prochaines pages de sa riche histoire. Mes années passées en équipe de France resteront à jamais gravées en moi. Merci pour tout. L’heure est venue d’entamer un nouveau chapitre » avait-il, en effet, annoncé sur ses réseaux sociaux. Ce nouveau chapitre, en vert, devrait lui valoir d’être le numéro 9 tant recherché sans jamais avoir été trouvé par Djamel Belmadi !

48 buts avec les Bleuets !

Car, avec un Islam Slimani qui marqué au Brésil mais qui avance aussi dans l’âge (35 ans), un Baghdad Bounedjah (32 ans) qui perd de son explosivité avec sa routine de buteur d’Al-Sadd ou encore un Aïmen Mahious qui ne présente pas toutes les garantis techniques pour un tel poste à grosse responsabilité, Amine Gouiri paraît tout indiqué pour porter le maillot floqué du 9 en sélection. Car, quand bien même il a explosé comme ailier gauche, son remplacement en tant qu’avant-centre lui est allé comme un gant. Aussi bien chez les Bleuets où il est l’un des buteurs les plus prolifiques de l’histoire (48 réalisations) qu’en club. Ses entraîneurs à Nice et à Rennes l’ont, d’ailleurs, tout récemment rappelé, lorsque le besoin s’est ressenti de replacer l’ancien Lyonnais à la pointe de l’attaque rennaise en l’absence de Kalimuendo, blessé et indisponible pour un bon moment. «Il a un temps d’avance, il a déjà évolué plusieurs fois à ce poste, il en a l’expérience l’ancien», indiquait, ainsi, à son propos son actuel mentor, Bruno Génésio qui l’a fait jouer dans l’axe d’un 4-4-2 ou à la gauche d’un 4-3-3 depuis son arrivée à Rennes l’an passé.

Un temps d’avance sur Slimani et Bounedjah

«Dans l’axe, il est aussi armé pour résister aux contacts, être un point d’ancrage intéressant dès lors qu’il a du soutien pour combiner. Il sait s’adapter à plusieurs postes. Il aime bien partir de plus loin pour s’appuyer et combiner, plonger depuis la deuxième ligne. On le sait à l’aise dans les petits espaces, et dans l’axe il est aussi armé pour résister aux contacts, être un point d’ancrage intéressant dès lors qu’il a du soutien pour combiner», abondait à son sujet le technicien roumain Adrian Ursea, qui l’a eu à Nice lors de la phase retour en 2020-2021. Depuis, Amine Gouiri a déjà évolué seul en pointe, comme à Fenerbahçe l’an passé en Ligue- Europa (3-3, le 27 octobre 2022), quand il avait signé un doublé ou avec l’Equipe de France Espoirs à l’EURO, en juin dernier. Plus que son coulissement vers l’axe, c’est surtout le fait d’avoir « parlé » qui devrait lui faire le plus grand bien, espère son entraineur Bruno Genesio, qui est revenu vendredi sur la décision de son attaquent de représenter l’Algérie en sélection.

Genesio le félicite et le bouscule

«Je suis très content qu’il ait annoncé sa décision, c’est son choix. Mais c’était important qu’il communique, qu’il puisse être tranquille dans sa tête et se consacrer uniquement maintenant au foot et à l’entraînement, ne pas avoir des idées parasites, des questionnements sur ce qu’il doit faire ou pas. J’en avais parlé avec lui il y a une dizaine de jours, en disant que c’était important qu’il prenne et annonce sa décision, c’est très bien qu’il l’ait fait», soulignait le manager du Stade Rennais, du reste, pas très satisfait du bilan personnel de son talentueux élément au point de le «bousculer» un peu lors de la conférence de presse d’avant-match en perspective du derby de l’Atlantique Rennes-Nantes ce soir. «Lui comme tous les autres attaquants doivent faire mieux et plus, il le sait, les autres aussi le savent, mais ils dépendent aussi de ce qu’on fait avant d’arriver dans les 25-30 derniers mètres, d’un collectif, d’une façon de jouer. Si à chaque fois qu’on sert nos attaquants, ils sont esseulés ou dans des zones où il est très difficile de marquer, ils ne peuvent pas non plus faire des miracles » relativisait Génésio.

RACHID B.

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