
Le bras de fer entre l’UNAF et la directrice de la CAF, Sahra Mukuna ,n’a pas tourné en faveur de cette dernière et encore moins en faveur du trio Maroc-Egypte- Tunisie. La motion de soutien adoptée à Alger au mois de février dernier, lors de la dernière réunion de l’Union zonale sous la présidence de Walid Sadi et le courrier adressé au président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, le directeur exécutif, Mahmoud Hammami a porté (temporairement (!?) ses fruits. Le délégué libyen, Abdulhakim Al-Shalmani s’est montré légaliste et a exigé le respect de la décision prise de maintenir le directeur administratif. Devant la pression du trio, il a demandé que le poste soit occupé par un compatriote.
La partie algérienne, du président par intérim de l’Union nord-africaine Walid Sadi a également fait une proposition allant dans le sens d’un remplacement par un Algérien. Il s’en est suivie une situation de blocage.
Le nouveau président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Moaz Nasri ,élu le mois de janvier dernier est alors monté au créneau pour l’élimination de Mahmoud Hammami, sous prétexte qu’il ne fait plus partie de la famille du football tunisien. Il est soutenu par le Marocain Faouzi Lakjaa et l’Egyptien Abou Hani Reda qui se donnent le rôle de parrain de l’UNAF. Une manœuvre vite déjouée par le Libyen Al-Shalmani qui arrive à convaincre les participants de garder Mahmoud Hammami encore un mois, avant de prendre une décision définitive.